Algérie : Le Maroc n'est pas singulier, il est lui-même, haut et fort et pluriel..
Comment ne pas rappeler que dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui aucun prix n’a plus d’importance que celui du pétrole brut. Plus de 80 millions de barils sont produits et consommés chaque jour, dont la plus grande partie est vendue sur les marchés internationaux. Toute hausse ou baisse des cours du pétiole (le prix de cession du gaz étant indexé sur celui du pétrole) a des incidences directes sur les équilibres macro-économiques et macro-sociaux de l’Algérie.
La Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est la Sonatrach. Cette Sonatrach est déficitaire . Ses recettes ne peuvent permettre désormais , l’importance de la dépense publique , ni de contribuer à la croissance du PIB en Algérie (80%) ni de garantir à la fois à plus de 70% de la valeur du dinar Algérien et du pouvoir d’achat des Algériens., .
Les décisions qui auraient été prises lors du Mini-Conseil des ministres sur le Gaz présidé, dit-on, par Bouteflika, sur la sécurité énergétique de l’Algérie sont à mon sens, que des pullules calmantes à faire avaler à l'opinion publique locale algérienne. Il ne s’agira pas certes, de les concrétiser sur le terrain car les gouvernants en place n'y peuvent rien et n'auront pas tendance à réaliser quelque chose de concret que sur paroles et sur papiers engageant davantage l'avenir de l'Algérie dans la seule voie existent en Algérie : la déformation de la vérité, la désinformation et le mensonge ce qui engendrera une vision locale de replâtrages et de l’activisme du cour terme.
C'est à cause de cette politique d'autruche. L’évolution du marché énergétique mondial ainsi que les tensions géostratégiques aux frontières algériennes et notamment avec Libye impose pour l’Algérie des stratégies d’adaptation, lesquelles le clan et l'entourage de Bouteflika en sont dépourvus et n'en pensent pas actuellement devant l'ampleur de l'affaire de la succession qui préoccupe toute l'Algérie.
L’entrave principale au développement en Algérie provient d'une vision claire loin des replâtrages, de la transition d'une économie de rente à une économie hoirs hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales. L’entropie et le défi majeur, est de réfléchir aux voies et moyens nécessaires pour contrôler et réduire cette entropie à un niveau acceptable, ce qui n'est pas à la portée du pouvoir algérien actuel.
Cette semaine les algériens reviennent sur ce conflit qui enfle entre deux pions de la famille au pouvoir. Le prince héritier du royaume de Tlemcen Saïd Bouteflika semble perdre le contrôle de la situation et ne sait plus sur quel pied danser, pour régler ce conflit qui ne fait que fragiliser, à coup sûr, son clan.
Apparemment, les responsables de l’institution militaire algérienne qui devaient, normalement s’occuper juste de leur boulot et travailler en étroite collaboration avec les services de renseignement, sont entrés dans une guerre de routine pour le contrôle des institutions politiques, qui sont, dit-on en Algérie, du ressort des civils et des instances élues en Algérie.
En d’autre terme, les nouveaux patrons des services de sécurités algériennes marchaient sur les pas de leurs prédécesseurs, ils n’ont fait remplacer que les étiquettes. tandis que l'armée refuse de renoncer ou de jeter l'éponge car son vieux soldat au monde a bien trouvé son "Jok de prestige" sur le fauteuil de la haute pyramide armée du pays . Rien n'est changé en Algérie, malgré les extravagants épisodes théâtrales de mutation,de dissolution et de limogeage qui ont marquée l'année 2015 au niveau des structures militaires Et c'est "Hmida Ll'aâb ou Hmida Rr'acham", comme le dit l'anecdote en Algérie.
La rage bas son plein..Saïd Bouteflika efface les traces du DRS donnant l'ordre à l’Agence, dite Nationale, d’Edition et de la Publicité de fermer les vannes. ..Des titres de presse écrite algériens ferment un derrière l’autre à cause, dit-on, de la crise financière, et les règlements de compte entre Al'Bouteflika et les patrons exaspérants des titres gérés directement par l'ex-DRS .
On note que l’Algérie compte plus de 150 titres de presse ou presque, mais moins de dix quotidiens pro-pouvoir qui sont vendus convenablement. Les premiers titres visés par cette série de fermeture concerne essentiellement ceux qui ont défendu le général Toufik.La presse électronique connait un essor fulgurant d’ailleurs.
Said Bouteflika a aussi donné l'ordre à son ministre de la communication de suspendre le journaliste de la présentation du Journal télévisé de Canal Algérie, Ahmed Lahri, pour avoir manqué du respect au Président de la République en prononçant son nom de façon satirique ».Selon le ministre, le présentateur du journal télévisé de 19h de Canal Algérie qui a été sanctionné est affecté dans la rédaction de la chaîne.
Un échantillon de familles des disparus en Algérie.
SOS disparus..A ce moment-là, l'Algérie gémisse profondément dans ses problèmes, incapable de trouver, ni l'issue, ni la sortie du tunnel. L'affaire que j'évoquerai ci-dessous est une affaire chronique parmi plusieurs d'autres. Il s'agit des 20 000 disparus algériens de la décennie noire. SOS disparus, un collectif mémorial des disparus en Algérie militant pour la recherche de la vérité et d'équité, parle de 95 prisons secrètes en Algérie.
Cette affaire des disparus hantera toujours les dirigeants politiques et militaires algériens. Les proches des victimes pointent plus de doigt accusateur les services de sécurité et rejettent la version officielle accusant les groupes islamistes armés de l'époque.Des centres de rétentions secrets sont même cités par des membres du SOS disparus.
«Si vraiment une justice existe en Algérie et se sont les civils qui dirige ce pays, ils doivent engager des enquêtes impartiales et indépendantes pour établir le sort des disparus, dire la vérité aux familles des victimes et leur rendre justice», a déclaré un membre du SOS disparus. Ce dernier affirme que pas moins de 95 centres de détention secrète, de torture et d’exécutions ont pu être répertoriés.
Les plus importants sont : le CTRI de Blida (Centre Haouch-Ch’nou), commandé de 1990 à 2003 par le colonel Mehenna Jebbar ; celui d’Oran (Centre Magenta), commandé par le colonel Abdelwahab, puis par le commandant Hamidou ; le CTRI de Constantine (Centre Bellevue), commandé par le colonel Kamel Hamoud, puis par le colonel Karim ; le Centre principal militaire d’investigations (CPMI) de Ben-Aknoun, dirigé de 1990 à 2001 par le colonel Athmane Tartag dit Bachir, l'actuel patron du nouveau DRS.
Personne ne parle de cette affaire en Algérie. Ni la presse ni les partis politiques dits d’opposition. Même le FFS a fini par abandonner les familles des disparus, mais ces dernières ne veulent rien lâcher. Elles comptent mener leur combat jusqu’à ce que la lumière soit faite et les dirigeants militaires responsables soient différés devant la justice et pourquoi pas devant la cour internationale de justice pour crimes contre l'humanité. Indignation plus indignation des plaignants.Une fois de plus, l’Algérie se soustrait à ses obligations non seulement en vertu du droit algérien,mais également du droit international, en faisant obstacle à la quête de justice des familles de disparus en Algérie.
Sur la photo les trois femmes Marocaines autour de la table royale
Intense satisfaction..Par contre au Maroc, grâce à la clairvoyance du Souverain,en ce monde turbulent et incertain, annonçant de grands bouleversements géostratégiques militaires, politiques et économiques, où les batailles futures pour le développement sont conditionnées par la bonne gouvernance et la valorisation du savoir.
Notre pays que le bon Dieu lui a donné un Roi exemplaire, connu pour sa ténacité particulière, par son franc-parler, même s'il parait très silencieux, a l’ambition de ses choix nécessitant une vision stratégique du développement tenant compte, en politique étrangère des nouvelles mutations mondiales. Concernant l’énergie, Sidna nous a épargné de large débat national pour définir le futur modèle de consommation énergétique devant s’orienter vers un MIX énergétique renouvelable. Et nous voilà, Dieu merci, devant la naissance effective réelle d'un gigantesque projet solaire, «le NOOR1 d'Ouarzazat». Et ce n'est pas de l'imitation à l'algérienne, ni de paroles mortes comme se fait le cas de l'Algérie.
D'autre part, la rédaction du blog a l'honneur de rappeler aux lecteurs que dans la note précédente elle a réservé un passage faisant allusion à la nomination par le président Français de la troisième femme Française d'origine Marocaine à l’exécutif Français, ce qui suscitait apparemment la colère de nos "frères-ennemis algériens" à leur tête le teneur de toutes les ficelles du pouvoir algérien, le futur président de l'Algérie, le prince Said Bouteflika.
Dîner Royal..Pour vexer davantage les "dix en une cervelle" je dois leur ajouter que : Pour prouver la grande satisfaction des Marocains au dernier remaniement ministériel ayant porté Mme Audrey Azoulay à la tête du département Français de la culture et selon ma propre conviction. Sa Majesté le Roi Mohamed VI a offert, le 27 février au consulat général du Royaume à Orly-Ville, près de Paris, un dîner en l'honneur du président Français Mr.François Hollande en guise de soulagement et avec ce geste noble, Sa Majesté exprime la fièreté des Marocains des liens d'amitié et d'estime mutuelle unissant le Maroc et la France et signe de plomb adressé à la racaille d'Alger
C'est Mme Myriam El Khomri, la ministre Française du travail, native de Rabat.(Elle n'a pas hésité de dire sur les ondes de la RTL, qu'elle n'a de leçons à revoir de personne), surtout s'il s'agirait du prince gâté de l'Algérie qu'il ne l'a pas cité nommément par sa colère au sujet du dernier remaniement ministériel de Mr.Manuel Valls, ayant honoré, rappelons-le, la présence de la femme Marocaine à l'exécutif Français.
Par ailleurs, depuis le début du différent chronique avec l'Algérie qui est loin de connaitre son épilogue, Le Maroc qui n’est pas de ses habitudes de se laisser critiquer, il a toujours préféré ne pas réagir aux conneries de l'Algérie, mais pour quand? cela a trop duré avec acharnement et rage.!. Peu importe, la vie continue et l'éclat rayonnant de notre pays progresse de plus en plus à travers les instances internationales.
Témoignages..
En preuve, les témoignages suivants respectivement : du président de la grande puissance du monde qui a prononcé «une phrase sur le Maroc qui a fait applaudir les Américains». Le président de la Fondation Energies pour l'Afrique, l'ex-ministre Français de l'Ecologie qui affirme que «le Maroc a un savoir-faire dont l’Afrique a besoin». Un Américain juif d'origine Marocaine laisse entendre lui aussi que «Le Maroc n'est pas singulier, il est lui-même».
Ainsi, le Maroc marque des bons points tandis que l'Algérie tire sa révérence de tout ça, errant dans les couloirs de son isolement selon un chroniqueur algérien indigné qui dit : «Mohamed VI, un vrai homme d’Etat qui entre dans l’histoire». Et enfin l'éminent intellectuel algérien Mohamed Arkoun attestant que : «La Monarchie Marocaine est le plus vieil Etat du monde».
Le thème de l’article était la réforme politique que le Maroc réussit, et que l’Algérie rate, notamment, souligne le journal, à cause du replâtrage et de la petite gestion du président Abdelaziz Bouteflika.
Le chroniqueur a expliqué à son lectorat algérien, comment, selon lui, le Maroc «notre voisin, si diabolisé, si méprisé par nos chapelles politiques, a pris son destin en main en entamant une profonde réforme de son système gigantesque de développement et d’infrastructures pour le mettre au diapason de la modernité».
Continuant son acharnement, le journaliste algérien a indiqué qu’au moment où Bouteflika ‘‘n’a absolument rien fait pour éclairer ce débat crucial pour l’avenir de notre peuple. Mohammed VI , lui, ‘a assumé son devoir envers son peuple … pour offrir une vie de qualité aux générations futures.’
Il a ajouté encore, là où le Roi Mohamed VI impose l’intérêt national au dessus de tout enjeu, Abdelaziz Bouteflika joue au compromis, à l’équilibriste pour contenter les gardiens du temple dans la seule optique de… se maintenir au pouvoir.
B) Mr. Barack Obama,le président du pays de l'oncle sam «a prononcé une phrase sur le Maroc qui a fait applaudir les Américains». En effet, il y a quelque temps, le président Américain a fait un grand geste, fort de sens, pour la défense des musulmans des USA, lesquels sont pris, ces derniers temps, sous les feux et la vindicte des candidats de l’extrême droite, à la présidentielle, notamment le républicain xénophobe et islamophobe, le sénateur Donald Trump.
Pour regagner à son pays, son équilibre et sa paix sociale, le président Obama a décidé, face à tant de haine, de prendre la défense des musulmans de son pays et s’est rendu, pour cela, dans une mosquée de Baltimore dans l'Etat du Maryland, où il a prononcé un important discours devant un parterre de personnalités musulmanes américaines.
Le président Obama, qui a voulu que son discours, soit un message de vérité et une invitation à la paix, pour tous ses concitoyens, vis à vis des musulmans, il a clamé dans son discours, combien l’Islam est une religion de paix et combien les musulmans sont des êtres aussi bons et humains que tous les autres. Pour étayer son propos, Mr.Obama a fait appel, au modèle d'un pays musulman, qui se distingue par son Islam éclairé et de tolérance : Le Royaume du Maroc.
Dans son discours, Obama a dit ’: ‘‘Je veux que tous les Américains se rappellent comment les communautés musulmanes se mobilisent pour aider les autres. Parce que maintenant, pendant que nous parlons,« il y a des musulmans qui viennent de se rencontrer à Marrakech au Maroc pour protéger les minorités religieuses, y compris les chrétiens et les juifs».’’fin de citation.
Cette évocation du Maroc par le président américain a fait applaudir l’assistance musulmane à la mosquée de Baltimore. Bien évidement Obama faisait référence au congrès sur les droits des minorités religieuses, organisée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi à Marrakech du 25 au 27 janvier 2016 par le Royaume du Maroc, «terre de tolérance et de vivre-ensemble» et qui a été sanctionné par une déclaration éponyme qui a fait appel à tous les musulmans dans le monde pour respecter les droits des non musulmans en terre d’Islam.
C) A l’occasion de la 4ème édition du Forum International Afrique Développement, organisé conjointement par Attijariwafa Bank et Maroc Export, Mr. Jean-Louis Borloo, président de la Fondation Energies pour l’Afrique a décidé de mettre ses compétences au service du développement de l’Afrique, troquant son costume de politicien contre celui de metteur en scène de la demande des chefs d’Etats africains.
L’ancien ministre français de l’Ecologie tente de résoudre une anomalie majeure du continent africain : l’accès à l’électricité. Dans ce projet d’électrification de l’Afrique, le Maroc qui vient d’inaugurer la centrale solaire Noor1 à Ouarzazat fait figure de modèle. «Le royaume tire un quart de son énergie blanche de son soleil, du vent ou encore de ses barrages».
« Sa Majesté le Roi Mohamed VI, disait-il, a une vraie vision, une vraie stratégie subsaharienne (...). Le Maroc a incontestablement développé un savoir-faire sur l’électrification rurale et décentralisée », salue l’ancien ministre français. Le royaume s’impose donc comme un acteur majeur détenteur « d’un savoir faire dont l’Afrique a besoin ».A-t-il conclu.
Il fut, entre autres, professeur émérite d’histoire de la pensée islamique à la Sorbonne. Il a enseigné 'l’islamologie appliquée', discipline qu'il a développée, dans diverses universités européennes et américaines. Parmi ses sujets de prédilection, l’impensé dans l’islam classique et contemporain.
Mohammed Arkoun était un humaniste laïque. Il était un militant pour le dialogue entre les religions. Il plaidait, en sa qualité de spécialiste de l'Islam, pour un islam repensé dans le monde contemporain. Il a consacré à ce thème, qui était son sujet de prédilection.
C'est dans cette perspective qu'il faut lire et comprendre le préambule de la Constitution que notre pays a massivement approuvé en juillet 2011 et qui dit la profondeur historique et l'exceptionnelle richesse de notre diversité. Un ressentiment volontaire, comme vous le constatez plus haut par Mr. Barack Obama(témoignage A).