Le Maroc-Royal : L'impossible n'est pas Marocain, le leadership-ma fait surmonter toute épreuve, sauf avec le voisin fou Algérien..!
Les Algériens eux, se rappelleront qu'une semaine avant la chute de Bouteflika, le général inhumé Ahmed Gaïd Salah prenait ses distances du locataire du palais d'AlMouradia et appelait même à la destitution des Ait Bouteflika. Il soupçonnait son frère Saïd Bouteflika de comploter avec le général «Toufik» pour l’éliminer de la scène en relançant un vieux plan : proposer Liamine Zeroual, le général en retrait de la vie politique depuis sa démission "forcée" de la présidence en 1999, de diriger une période de transition. Mais celui-ci refusait.
Le général à la retraite Toufik ainsi que Saïd Bouteflika et Louisa Hanoune, la secrétaire du Parti Algérien des travailleurs étaient placés sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida. Les trois prévenus étaient condamnés en septembre 2019 à quinze ans de prison chacun lors d’un procès éclair pour écarter Gaid Salah de la coupole présidentielle avec chef d'accusation, "prés à porter" «comploter contre l’autorité de l’État et de l’armée».
Mais l'inhumé Gaïd Salah, s'est montré très gênant aux décideurs du cercle du pouvoir et fut assassiné en décembre 2019 des suites, dit-on, d’une crise cardiaque.Deux des trois condamnés, le général Toufik et Louisa Hanoune étaient finalement acquittés en appel par la Cour militaire de Blida.
Chaque année, le RSDD des Nations Unies «Réseau des solutions pour le développement durable» publiait Un rapport sur le «Bonheur». Un classement des pays dans lesquels les habitants sont les plus heureux. Pour cette étude, sept points sont étudiés dans 156 pays : (la compassion, la liberté, la générosité, l'honnêteté, la santé, les protections sociales et la bonne gouvernance).
Je ne sais pas quelle place occupera le Maroc cette année pour mieux faire encore. Peu importe quel classement du Maroc pourrait y avoir dans ce sens, je souhaiterais que le Royaume, où on vit le meilleurs des pays tiers-mondistes, en en stabilité politique, devancera l'Algérie dans tous les domaines, en particulier en crédibilité et en leadership.
Le retour des bourreaux. Répondant aux rumeurs, le disant atteint d’une grave maladie, le général à la retraite Khaled Nezzar a réagi en s’en prenant à ceux qui ont révélé la détérioration de son état de santé. Ses insultes, dénotant un état mental dégradé, ont été amplifiées, par le média de la famille Nezzar, qui voit le «Makhzen Marocain» partout et derrière tout cela.
Selon des sources locales, l’ex-général Khaled Nezzar serait gravement malade. Manque de chance, il est contraint de se contenter, pour ses soins, des villas et autres résidences médicalisées de la junte militaire locale. Malgré l’insistance de ses médecins algériens et étrangers, qui lui ont conseillé d’aller se soigner à l’étranger, vu les limites criantes des structures sanitaires locales, le «Pol-Pot algérien» comparé au dictateur (l'ex-premier ministre, chef des Khmers rouges en Cambodge). leur aurait expliqué qu’il lui est impossible pour le moment de voyager hors d’Algérie, craignant l'arrestation et lr jugement, surtout par la Suisse.
Traqué par la justice internationale qui a failli le coincer en Suisse, où il était justement venu pour se soigner avant de fuir en urgence vers Alger, Khaled Nezzar (85 ans) est désormais condamné à passer sa fin de vie en Algérie, ou en prison. Il faut rappeler qu'il a déjà été opéré aux Etats-Unis, au milieu des années 90, en vue d’extraire une tumeur au cerveau.
Pour avoir révélé ces informations sur sa maladie, le journaliste algérien en exil, Hichem Aboud,(vidéo en bas) a été copieusement insulté par Nezzar en personne, dans une brève sortie vocale. Il l’a ainsi traité de «fils de gobi», gobi étant, en jargon militaire colonial, un soldat inculte qui n’a aucun grade.
Il s’agit là d’une référence à la carrière militaire de Aboud-père, un ancien moudjahid, devenu journaliste comme le sera son fils. Il n’en fallait pas plus pour que Hichem Aboud rappelle à Nezzar son passé de harki, hérité de Nezzar-père qui a servi dans l’armée coloniale comme goumier avant d’engager son fils dans l’armée française, au plus fort de la guerre d’Algérie.
Hichem Aboud a alors promis de rediffuser toutes les vidéos qu’il avait publiées ces dernières années sur les crimes de Khaled Nezzar. Et c’est de l’artillerie lourde qu’il a sortie, non sans préciser que Khaled Nezzar a choisi, pour s’attaquer, le jour de l'anniversaire des manifestations de colère du 5 octobre 1988 en Algérie.
Des manifestations, rappelons-le, du pain et de liberté ont eu lieu pour la première fois en Algérie, réprimées dans le sang, plus de 300 morts, par ce même Khaled Nezzar, alors chef d’état-major de la racaille algérienne, membre du pseudo-conseil d’Etat qui a dirigé l’Algérie de 1992 à 1994, après l’assassinat, en directe, toujours par Khaled Nezzar, du président Mohamed Boudiaf en juin 1992 à Annaba, engageant un Drsiste (-M'barek Bou Maârafi-), un des agents du général Toufik, alors qu'il s'adressait à une réunion publique.
Mohamed Boudiaf, l'ami du Maroc, était l'un des rares vétérans de la guerre d'Algérie encore en vie à l'époque. Il résidait à Kenitra au Maroc où il avait une usine de carrelage. Un assassinat houleux, s'ajoutant aux autres qu'on connaît publiquement, ayant emporté Mohamed Kheider assassiné à Madrid en 1967, Krim Belkacem, assassiné à Francfort en 1970, et Mohamed Seddik Benyahia, assassiné à la frontière entre l'Iran et l'Irak..!
La junte poursuit son show surréaliste en honorant les bourreaux à la retraite.. «Nezzar et Toufik».Hichem Aboud a ouvert ce casier macabre avec un autre crime commis par Nezzar qui a tué de sang-froid son épouse, assassinée d’une balle dans la tête, devant ses fils. C’est l'un d'eux qui a d’ailleurs fini par révéler ce féminicide, à travers un post sur sa page Facebook, celui-là même qui voulait récemment monter un commando dédié à l’assassinat des opposants algériens exilés en Europe pour plaire au cercle du pouvoir d'Alger qui a acquitté son père de tous crimes.
L'étau se resserre autour de Tebboune..c’est dans ce cadre que les Algériens et le monde entier ont été surpris par l’hommage indécent rendu le 4 août dernier par le tandem Tebboune-Chengriha, respectivement chef de l’Etat imposé et le chef d’état-major de la racaille algérienne, au profit du duo de généraux retraités, Khaled Nezzar et Mohamed Mediène (dit Toufik), deux noms retenus à jamais par l’histoire récent d'Algérie comme directement associés à la mort de quelque 200.000 Algériens durant la guerre civile qu’ils ont déclenchée dans les années 90 du siècle dernier.
Ce «certificat d’honneur et de gratitude» remis à Khaled Nezzar et Toufik s'est accompagné, récemment, d’une virulente attaque, menée par leurs porte-voix médiatiques, contre les anciens dirigeants du Front Islamique du Salut (FIS, dissous) et contre la loi sur la concorde civile, promulguée par Bouteflika dès son élection en 1999 à la présidence. Pourtant, si cette loi a prévu l’amnistie pour les islamistes armés repentis, elle a surtout instauré l’impunité totale pour les militaires et agents des services de renseignement qui avaient infiltré les islamistes et tué les Algériens en leur nom.
Cette impunité accordée au haut commandement de l’armée et aux agents de sécurité sera confirmée par ce qu'on appelle là-bas, la loi portant intitulé «Charte pour la paix et la réconciliation» de février 2005, puis par la Commission consultative sur le dossier des disparus, dite -Commission Ksentini-, qui a exonéré le commandement militaire, à savoir Khaled Nezzar et Toufik, de toute responsabilité dans les cas des milliers de disparus lors de la guerre civile.
Ce qui est donc reproché aujourd’hui à la loi sur la concorde civile de Bouteflika, ce n’est pas seulement d’avoir mis sur le même pied d’impunité les protagonistes de la décennie noire, aussi bien les généraux que les hommes armés du FIS, mais de n’avoir pu empêcher la focalisation sur les vrais responsables de cette tragédie algérienne, qui ne sont autres que Nezzar, Toufik et leurs bras droits, comme les généraux Said Chengriha, Hassan Aït Ouarabi, Jebbar Mhenna, Nasser El Jenn, Hocine Boulahya. Toute cette bande de galonnés a été pointée du doigt par les manifestations du Hirak (2019-2021), la qualifiant de «Moukhabarat irhabiya», et autres slogans cultes comme «Vive le FIS et tous les généraux à la poubelle. Bonne lecture.
Cordialement,Chihab25
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