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Un sale pouvoir - Page 38

  • 3.La jungle est aussi en Algérie..

    بوتفليقة يدعو حكومته بقطع فوري للدعم المالي والعسكري عن البوليساريو و 14 دولة أفريقية لانقاذ الجزائر بعد تدهور أسعار النفط

                              Bouteflika perd la boussole,sa machine à explorer le temps est arrêtée,  

    Sellal patine dans le vide..Alors que se multiplient et s’aggravent les crises en Algérie, Sellal paraît de plus en plus impuissant à les affronter et leur apporter les solutions idoines. Le poids des responsabilités devient trop lourd pour ses épaules. Si par ses sorties médiatiques spectaculaire, ici et là,il manifeste beaucoup d’ardeur et de bonne volonté, cela ne comble pas le double déficit dont il souffre : d’un côté au niveau de ses pouvoirs et de son autorité, en tant que président algérien "en cache" comme je disait précédemment dans une note, de l’autre au plan de sa légitimité qu'il n'en a pas puisque il n'est estimé que par le petit prince de l'Algérie (Said Bouteflika)

    En faisant de lui un Premier ministre, simple coordinateur du gouvernement, la Constitution algérienne actuelle remaniée par Bouteflika en 2009 l’a dépouillé de toute responsabilité face aux députés et devant le peuple algérien en matière de programmes politique et économique. Il conduit en brut, sans permis et sans feuille de route. C'est-à-dire,il comble par ses agissements frivoles la vacance présidentielle, apparemment jusqu'au 2019, fin du mandat actuel de Bouteflika, ou plutôt la fin du 4° "harda" que les algériens se réjouissent de le répéter.

    En outre, il est non élu par le peuple, dit-on désigné par le président de la République, révocable à tout instant par ce dernier, il ne dispose d’aucune légitimité populaire, cet attribut bien nécessaire lorsqu’il faut affronter les populations et les acteurs politiques et sociaux. Ce qui explique en large partie que la lancinante question du M’zab à Ghardaia ne trouve aucune solution juste et durable, sauf de distribuer des accusation gratuites contre le Maroc dans ce sens, que les foyers de revendications sociales se multiplient et s’aggravent, dernière en date le soulèvement du sud (Ain Salah-Tamanrasset) au sujet de l'exploitation du gaz de schistes et que face à la chute brutale des prix des hydrocarbures, ne se dessine aucune stratégie cohérente et efficace pour le court et moyen termes pour sauver l'Algérie de l'arrêt cardiaque.                                            

    La cacophonie est la règle, au gré de la compréhension de chaque institution mais surtout des intérêts remis en question par la diminution drastique de la rente. Au plan international, s’il parle au nom du Bouteflika et s’il le représente, Sellal ne rencontre pas toute l’écoute voulue, ses interlocuteurs préférant avoir affaire au président de la République. La gêne est perceptible chez les chefs d’Etat qui le reçoivent, y compris au niveau protocolaire, en preuve son humiliation à l’aéroport Charles De Gaules à Paris et le refus de non recevoir exprimé par la primatie Britannique en décembre dernier.

    Avec l’effacement de Bouteflika depuis près de dix années, la voix de l’Algérie n’est plus audible à l’extérieur et si quelques progrès-verbaux sont enregistrés ici et là, ils sont davantage à l’actif du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamramra, qui s’investit beaucoup, spécialement dans la gestion des conflits aux frontières au sud de son pays et du dressage, bien sûr, des jeunes des camps de Tindouf, soulevés contre le chef du polisario et contre son conjoint Khadija Hamdi, commandant DRS....

    Sur les grands dossiers de politique générale en Algérie, Sellal est carrément aux abonnés absents. Apres s’être beaucoup investi pour le quatrième mandat de Bouteflika, il ne prend plus en charge les retombées de celui-ci, particulièrement la montée en puissance de l’opposition réclamant une présidentielle anticipée, dénonçant le fait que le président de la République n’a plus les capacités de gouverner efficacement alors que la crise interne s’aggrave dangereusement.

    C’est le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, le chien de la maison, qui s’est chargé de cette besogne de contrer les opposants, un homme totalement discrédité par son passé de danseur et Drabki d'autre fois de la troupe folklorique Menaii d'Oued Souf et son profil d’homme corrompu. Incapable de proposer des sorties de crise sauf des propos diffamatoires portant atteinte à toute personne qu'on lui désigne à partir des cuisines des Emirats de la famille régnante, par ses sorties et déclarations infondées, il s’est spécialisé dans l’invective et le dénigrement.                        

    L'Algérie est mise dans l’impasse par le flou qui sévisse et par la  mauvaise gouvernance, elle inquiète ses interlocuteurs extérieurs. L’Union européenne l’a fait savoir informellement tout récemment. Si de nombreuses délégations étrangères défilent à Alger, c’est tout simplement pour arracher le maximum de contrats et s’octroyer des parts dans les réserves de change algériennes placées aux Etats-Unis et en suisse; surtout après l'actuelle chute des prix du pétrole.

    Des réserves qui fondront comme neige au soleil si le statu quo persiste. Force et de constater qu’à l’extérieur comme à l’intérieur de l'Algérie, les algériens  s'avèrent impuissants, à la montée des périls. L’Algérie est devenue une sorte de bateau ivre, sans capitaine, l’équipage est livré à lui-même, fonçant sur une mer lourdement agitée vers de sombres horizons, vers une abîme plongée sans fin.

    Régime autoritaire..En Algérie, le pluralisme politique est absent malgré les abois de certains opportunistes politiques qui se comptent sur les doigts d'une main.L'Algérie est donc un pays de la catégorie des dictatures pures et simples où les institutions démocratiques formelles ne peuvent exister à l'ombre d'une junte militaire féroce,héritée de l'ère Gaulliste (!). Les élections, si elles se produisaient souvent en Algérie,  elles ne sont ni libres ni équitables, elles sont que des pièces théâtrales de vitrine, sans tenir compte des abus d'autorité flagrants et autres violations des libertés civiles.  

    Les médias appartiennent généralement à l’Etat ou sont contrôlés par des groupes liés au régime en place et à la rente. La répression de la critique du gouvernement, la censure, la désinformation et le pur mensonge sont omniprésentes, chaque secteur gouvernemental détient sa carte de route de déformation de réalités, surtout en ce qui concerne le Royaume du Maroc et le problème du Sahara Marocain. Et il n’existe pas de système judiciaire indépendant, telle est la définition donnée par les observateurs qui classent l’Algérie à l’avant denier plan des pays examinés. Ce classement est le résultat d’une moyenne de notes accordées à l’état du pluralisme et du processus électoral, au fonctionnement du gouvernement, à la politique participative à la vie publique, au niveau de la culture politique et aux libertés civiles.  

    La note globale est de 3,80/10,(soit 128/167) et le retour sur les classements par pays ces 10 dernières années montre qu’il y a une stagnation dans la situation politique en Algérie qui continue à récolter un bien maigre indice de démocratie depuis le complot électoral de janvier 1991 et l’arrivée de Bouteflika à la magistrature suprême du pays. Ceci traduit que les réformes politiques présentées en 2011 par les hautes autorités algériennes comme une offre d’ouverture démocratique pour parer aux conséquences de ce qu'on appelle «printemps arabe». Ces pseudo-réformes n’ont aucunement apporté un changement à la situation politique interne de l'Algérie.  

    Entre. Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahya et le général Tartak,( respectivement premier ministre, ministre d'Etat, conseiller de Bouteflika, chargé de la sécurité rapprochée de Bouteflika, les vieux ministres et adjoints de ministres, qui coiffent les ministères clés, de l’Intérieur de l'extérieure et de la défense qui dépassent déjà les 80 ans, et les jeunes acteurs de la scène politique et sociale, remarqués ici et là en Algérie, qui ont entre 30/40 ans, il faut bien réaliser qu’il y a près de 50 ans d’écart, soit deux générations. Quand   Amr et Zaïd sont nés, ces vieilles hyènes au pouvoir étaient déjà vieux. Il ont connu le typhus, l’invention du transistor et des antibiotiques et, jusqu’à 30 ans, ils ne savaient pas qu’on pouvait faire passer des couleurs dans une télévision ou envoyer  un quelqu’un dans l’espace.  

    D'ailleurs, en décalage permanent,ces tyrans du royaume de Tlemcen ne comprennent toujours pas que l’on puisse contester quoi que ce soit en cette année 2015, à  Tizi Ouzou, Ghardaia, Ouargla, Laghouat, Jilel  et récemment Tamanrasset dans le grand sud algérien, Sellal, le crieur public de la primatie algérienne a affirmé à cet effet que ;«l’Etat a fait le maximum pour eux». Il n’y a pas à dialoguer avec ces «eux», confirmation faite il y a peu de temps,tout juste la semaine dernière par Mr. Ali Benflis, l'ex-premier ministre et candidat malheureux aux présidentielles d'avril 2014. Mais avec les autres, ceux qui sont déjà d’accord, les autorités locales, les notables de rente, les oligarchies féodales. Au fond, pourquoi un dialogue ? Que pourrait dire un octogénaire, dont ses enfants de 50 ans vivent à l’abri en France et ailleurs, en Europe ou en Amérique, à un jeune de 30/40 ans dont les parents sont enserrés dans les sables du désert ?

    Rapport de forces..Les gouvernants en Algérie ont utilisé le motif de la corruption pour procéder à un transfert de pouvoir d’un clan à un autre. Celui du DRS (le service de renseignements) a opéré une reprise en mains du groupe et du secteur pétrolier, jusque-là était sous contrôle du clan présidentiel. Aujourd’hui, et même avant le Val-De-Grâce, le DRS veut fragiliser le cercle de Bouteflika dans la perspective d'éclipser le clan des Emirats-Bouteflika.» Au Palais d’El-Mouradia, personne ne dément le rapport de forces. Le problème, c’est que les militaires oublient qu’ils se sont, eux aussi, servis dans la caisse. Les Algériens peuvent même parler de décennies et de décennies de rapine!.Devant les possibles prolongements des scandales de corruption en Italie, au Canada, mais aussi aux États-Unis, où un juge fédéral a été chargé d’enquêter sur des contrats passés entre Sonatrach et des sociétés américaines impliquées dans le secteur de l’énergie et des hydrocarbures, Abdelaziz Bouteflika, pourtant peu enclin à s’exprimer sur l’actualité, a affirmé, dans un moment de trance excessive, qu’il ne pouvait passer sous silence ces scandales et qu’il comptait sur la justice pour sanctionner les coupables. Mais le secrétaire général d'une pseudo "Association Algérienne de lutte contre la corruption", n’y croit pas. C’est oublier que la justice algérienne est instrumentalisée par l’exécutif et que la corruption s’est généralisée sous le règne de Bouteflika. 

    Même si la société Algérienne a toujours été exclue de la décision, la structure du pouvoir est éclatée en trois centres de gouvernance – le DRS du général Toufik substitué par l'autre général Tartak, -l'armée tenue par un général-bougre Gaid Ahmed Salah, le déserteur d'Amgala et -la Présidence conduite en coulisses, par le clan des trois Emirats Bouteflika, Ahmed Ouyahya et le jongleur Abdelmalek Sellal – était en théorie la garantie de l'impossibilité d'une dérive unilatérale. Sauf que ce modèle en trépied, installé sur le dos de la population sinistre Algérienne, est devenu invivable, créant de l'inertie, de la corruption et de l'incompétence. Chaque clan a ses dossiers sur les autres, ses hommes et ses réseaux ; tout s'annule, rien ne sort et le match des morts se poursuit, la balle au centre étant aussi immobile que les spectateurs algériens atomisés.            

    Mais ce trépied étatique de l'Algérie devient bancal, il se déséquilibre et, pour la Présidence, l'échec est arrivé en stériles années de règne de Bouteflika. Après l'effondrement de son alliance et les départs du faux islamiste Boujarra Soltani ex-ministre des affaires religieuse qui a triché même avec le bon Dieu (voir note du 17/1/2014 intitulée التحايل حتى على ما أنزل الله), Abdelaziz Belkhamej ex-conseiller de Bouteflika et ex-ex-ex?, après les mises en accusation des proches, à leur tête Chakib Khalil. Le roi handicapé de l'Algérie a été patiemment dénudé par ses adversaires. Mais qui sont ces adversaires ? Le DRS ? L'armée, les lobbys financiers ou tout simplement le Royaume Chérifien Maroc comme le prétend son entourage ? Peut-on penser que les magistrats italiens, dans les scandales de la Sonatrach soient liés à un complot contre le Président Algérien ? Evidemment non, Bouteflika et son entourage, en protégeant ces réseaux troubles d'hommes de confiance dont la vie et le destin sont à l'extérieur du pays, aura lui-même signé sa fin. Ce qui, en théorie, profiterait aux deux autres éléments du trépied.(l'Armée et le DRS).

    Sauf qu'un trépied dont on scie le troisième pied tombe (sur la population bien sûr), d'où la nécessité urgente de redéfinir la structure du pouvoir.En s'appuyant sur la société, d'une part, par des institutions démocratiques et sur l'élite gouvernante de l'autre, par une vision éclairée au service de l'intérêt de l'Algérie. Car on peut se tenir sur deux pieds, ça s'appelle en général un homme, un homme crédible et courageux qui aura la bonne volonté de régler les maux qu'a créé ce trépied avec le Maroc. Et  bien sûr  ça marchera  avec un homme, contrairement à un trépied corrompu.

    La pauvreté  gagne du terrain en Algérie..Dans son rapport annuel, une association ayant des liens avec le mouvement Rachad,(un mouvement d'opposition à l'étranger) dénonce une paupérisation accrue des ménages algériens. Ce constat recoupe celui de l’Observatoire Français des inégalités, qui parle, selon les sources de cette association d’un «tournant grave dans l’histoire sociale de l'Algérie».( nous avons vu une Algérienne prenait du carton comme abri dans la rue et son fils faisait la même chose pour vendre du papier mouchoir clinex, ce qui matérialise justement le faux slogan.. Jazaer Al îzza wal Karama de Bouteflika).  

    Ce retournement de tendance est net depuis les années quatre vingt dix, les années de la décennie noire en Algérie et s’accélère depuis 2000, juste après l'arrivée de Bouteflika à la magistrature suprême de l'Algérie et durant toutes ses années de règne, parfumées par des faux slogans : (R'faâ'Rassak Abba, -Allah aâlik ya Jazaer, -Jazaer El Aïzza wal karama..?). En quinze ans, le nombre de personnes pauvres a ainsi augmenté de 1,5 million, dont 900 milles pour la seule période de Bouteflika. Et encore, ces chiffres qui prennent de l'l'ampleur, ne prennent pas en compte les trois dernières années, marquées par une nouvelle hausse du chômage…

    Des statistiques qui n’étonneront pas l'opinion publique algérienne, qui remet la responsabilité, toute la responsabilité sur le dos du pouvoir mafieux qui coupe le souffle aux algériens et à sa mauvaise gouvernance. La pauvreté continue de s’étendre, si on croit une chronique de Mr.Ben Chikou, l'opposant algérien acharné, basée sur une analyse d'une association locale algérienne, qui aurait rencontré plus de 1,5 million de personnes au bout de deux ans, en 2011 - 2012, la plupart du temps en grande précarité.  Le visage de ce public pauvre change avec le temps. « Après une hausse régulière des familles monoparentales sur les dix dernières années, c’est le nombre de couples avec enfants qui augmente », et l'anecdote de "logements pour tous" s'évapore dans l'opacité officielle de Ssi Boutef qui donne aux vieilles femmes "clefs de logement", s'en vantant devant ses thuriféraires et pas "pots de soupe",comme il le disait, en clin d’œil et en défiance aux Marocains, dans un jour de séjour à son royaume de Tlemcen.(allusion à la Fondation Mohamed V pour la solidarité qui distribue les vivres et la soupe à chaque mois de Ramadan).             

    Les difficultés évoquées par les ménages algériens ne sont pas nouvelles. Mais elles s’exacerbent. Les découverts bancaires sont en hausse pour les chanceux et pour les thuriféraires du pouvoir, tout comme les demandes d’aide alimentaire que présentent les pauvres de l'Algérie. L’impact de la crise et la montée du chômage précarisent lourdement les ménages algériens, note l’association. Elles sont confrontées à des ressources insuffisantes face à des dépenses contraintes toujours plus fortes. (nourriture, santé, loyer, énergie et eau potable..sans avidité pour le luxe). Les problèmes de logement sont les plus fréquents chez les ménages modestes ne disposant pas d’une solvabilité suffisante. La situation des jeunes est la plus dégradée  et y sont en situation de logement précaire, certaines familles vivaient dans des squats ou dans la rue. et se nourrissent des décharges publiques.Regardez ce cas rapporté par la presse algérienne de la banlieue d'Alger,une famille algérienne habite dans la rue, contrainte à défier ainsi le faux slogan "Rfaâ Rassaf Abba" de Bouteflika..                      

    Élites et privatisation étatique..Ce qui est extraordinaire, c’est que les élites algériennes considèrent l’État comme l’État "Beylik¹", un État voleur et qu’il est loisible  de voler. Sur la base de cette hypothèse, la course à l’enrichissement illicite est grande ouverte, tous les coups bas sont permis. La privatisation du patrimoine Algérien devient l’activité essentielle des équipes gouvernementales et  des hommes d'affaires qui gèrent les biens des gouvernants corrompus bénéficiant de l’immunité  totale des militaires.L’ensemble de la  classe politique, dont les membres sont pourtant triés sur le volet, est impliquée d’une manière ou d’une autre dans des affaires de corruption. La gestion de la crise par la corruption est plus rentable que l’émancipation politique et la dignité de l'Algérien.

    La corruption en Algérie a atteint un tel degré de propagation, que la Banque mondiale a entrepris pour la première fois, en 2003, un sondage d’opinion auprès des hommes d’affaires comptant investir en Algérie et des chefs d’entreprises algériennes. Selon ce rapport, 75% des entreprises algériennes reconnaissent avoir versé des pots-de-vin lorsqu’elles ont affaire aux agents de l’État. La corruption est une contrainte majeure dans le climat des investissements en Algérie, souligne le rapport de la Banque mondiale.

    Le climat des affaires continue à se détériorer depuis cette enquête. Selon une enquête diligentée par la présidence Algérienne en temps de Bouteflika, plus de 60% des cadres des institutions publiques sont susceptibles d’être concernés par des affaires de corruption. Quant aux élites locales, un nombre considérable d’élus, notamment des présidents d’APC,( Assemblée Populaire Communale) sont traduits en justice pour corruption et malversations, au moment où les grands corrompus? à l'échelle des décideurs se baignaient en toute quiètude dans l'impunité.

    Aucun remède..l'Algérie ne possède pas de remède à tout cela,car elle ne le cherche pas et elle n'a pas l'intention de le faire, du moins en cette période d'anarchie qui frappe le pays. Il n’y a qu’un seul remède à ce type de désordre à haute échelle, c’est l’application stricte et sans réserves de la Démocratie qui garantie : «le respect de l’opposition, la valorisation des compétences même quand elles sont des têtes dures, l’abolition de l’abus de pouvoir, le renforcement du rôle des instances et des commissions dirigeantes des établissements, la démocratisation au maximum du processus de désignation aux hautes responsabilités, le développement d’une culture de la démocratie dès le jeune âge, la reconnaissance, le développement et l’amélioration du travail des syndicats qui doivent jouer le rôle de partenaires sociaux pour aider les responsables et aussi le rôle de garde-fou  pour stopper les abus…»

    En citant ces aspect, je fais allusion aux garanties pratiques que nous réserve, à nous Marocains, notre constitution du 1er juillet 2011 en cours d’application.Les Marocains en savaient bien comment s'en sortir et éviter comme étant, du point de vue politique, l'arrêt cardiaque qui menaçait le Maroc, après l'alerte donnée par Sa Majesté le Roi feu Hassan II que Dieu ait son âme durant les années quatre vingt dix du siècle dernier et ils ont apprit les leçons des deux gouvernements d'alternance (1996-1998), et se sont vite adaptés avec la nouvelle ère, dès l'aube de l'intronisation de Sidna Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l'assiste, ce qui marque vraiment une exception Marocaine dans ce qu'on appelle le printemps arabe, qui a ravagé la mauvaise toile arabe.

    A la surprise de nos ennemis Algériens;le thuriféraires du palais d'ElMoradia d'Alger et le pouvoir en place lui même aboyaient, tout en mobilisant leur presse et média, criant haut et fort  pour minimiser le progrès enregistré par notre pays, le Royaume Chérifien  du Maroc, en tant qu'Etat de lois et de droit, car ils nous envient pour la grandeur de notre pays, pour le «Leadership Royal» au niveau régional et continental, ce qui poussait le Souverain à leur adresser indirectement un clin d’œil, dans le discours Royal à l'occasion de l'anniversaire de la glorieuse Marche verte : «Allah ikathar hossadna» face aux grâces que nous a offert le bon DieuCela étant, cette sorte d'exception et de démocratie ne peut en exister en Algérie devant le pouvoir de rente et devant l'arrogance des  gouvernants Algériens qui se succédent au pouvoir depuis l'existence de l'Algérie en 1962, tant qu'il existe encore à la tête de l’État Algérien la vieille génération de bougres issue de l'Algérie Française avec sa mentalité de supériorité et de fausse spécificité à l'Algérienne.Bonne lecture.

                                                                                 Cordialement,Chihab25
     
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    1.-Beylik : Un mot turc qui signifie l'équivalent chez nous au Maroc: "L'habba ou L'baroud  man dar L'Makhzen" .