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Un sale pouvoir - Page 41

  • Algérie :guerres internes et incertitudes (2)

     Suite et fin  //www.youtube.com/embed/2c6-WRIpwN0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

           La bande des généraux (de D à G):  Nezar, Tartak Toufik et Touati dit ElMokh...?

    Bien des observateurs ont vu dans la rencontre d'Ali Belhaj (le jongleur des mosquées algériennes) et Dr.Said Saâdi le début d’une ère nouvelle dans la pratique politique. Le premier leader du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie -version Kabyle-) voulait agir ensembles pour précipiter la fin du régime autoritaire en place. Le second du FIS (Front Islamique de Salut) était d’accord. Mais en faisant la réserve suivante et que le docteur Saâdi a mal vue : respecter la volonté du peuple après la chute du régime. Mais un certain Belabès en se référant à la justice de Khaled Nézar comme justice de l’Etat, laisse croire que la rencontre entre les deux chefs RCD-FIS était plutôt une rencontre tactique que stratégique. On se demande à Alger si sa déclaration est le résultat d’une concertation ou d’une réflexion personnelle. Dans les deux cas de figure cela dénote une courte mémoire. Où était le sens de la justice, affiché aujourd’hui par le pouvoir de la famille Bouteflika, lorsque le putsch a été consommé ? L’alignement du RCD sur la ligne de conduite des putschistes a été inscrit sur le répertoire de l’histoire récente de l'Algérie. Pour rappel sa réalisation sous le patronage de M. Zéroual a été gravée dans la mémoire populaire.  

    Les algériens assistent ces derniers jours à une activité hors pair sur le plan politique. On parle en Algérie d’instituer un’’ pôle oppositionnel’’ pour pouvoir affronter le pouvoir en vue d’opérer un changement qui donnerait au politique une certaine crédibilité. D'Après ceux qui en tirent les ficelles, c’est sans doute le prolongement naturel à la sortie surprise médiatisée des trois enfants du système MM. Mouloud Hamrouche, Ali Benflis, ex-premiers ministres et Lyamine Zéroual ex-président Algérien. Après un mutisme douteux et complice d’une décade et demie, ils veulent chacun à sa manière  renouveler la peau du pouvoir sans toucher à l’essentiel. Les deux premiers ont été on ne peut plus clair, le changement se fera sous les auspices de l’armée. Ils sont d’accord pour la démocratie, mais une démocratie assistée. Le tuteur est tout indiqué : l’armée. Quant à Benflis, il n’a pas lésé de cautionner le pouvoir dans son entreprise de se maintenir par sa participation au vote truqué à même son départ, malgré les mises en gardes que lui ont signifiées des personnalités politiques averties. Il passe  maintenant au rôle d’opposant et essaie de grouper autour de lui ‘’l’opposition’’. L’’’opposition’’ présente donc deux pôles : l’un, l’opposition version pouvoir et l’autre   l’opposition effective celle du peuple.

    Il est dans l’intérêt du peuple algérien de se pencher sur ce passé récent qui mine les rapports des algériens. Le crime ne  peut s’oublier. Comme le bourreau veille sur les acquis de sa victoire,  la victime cherche à se laver des calomnies mensongères. Ceux des algériens qui répètent  que ces événements appartiennent à l’histoire, oublient-ils que l’histoire ne sauvegarde que les horreurs, les rancunes aigres qui encombrent les mémoires populaires. Demandez donc aux mères des disparus qui pleurent sans que personne ne leur essuie les larmes, il n’y a plus de silence dans leurs cœurs, il n’y a plus que lamentations,  plaintes, souffrances, et lassitudes. Leur espoir évasif et latent est mordu par la méchanceté du découragement de l'entourage du pouvoir et risque l’étouffement par une indifférence atone. L’homme qui se voyait libre en 89 (Abbasi Madani le leader du FIS) mais que l’on a fait taire, en 1991, par le feu et par le sang, poursuit sa réflexion tumultueuse, feutrée et criarde. Le silence apparent de ceux qu’on oblige à  se taire, en suite, n’est pas  mutisme. Les cris en eux sont silencieux, mais restent toujours des cris.   S’il se tait, il ne cesse de gémir, dans la douceur, dans le silence. Si les grandes douleurs préfèrent être silencieuses, elles n’empêchent pas les droits de rester des droits, ni les revendications d’être justes  ni leur acquisition de se faire même à titre posthume.

    Le dossier FIS en Algérie est un dossier politique. Sa solution est politique. Laquelle  se trouve dans la période transitoire désignée par consensus que réclament tous les algériens où toutes les sensibilités seront présentes sans aucune exclusion. Réprimer la liberté par le pouvoir Taflikien n’empêche pas l’intelligence de progresser. Les gens du FIS malgré ce qu’ils ont vécu durant un quart de siècle de sévices, n’ont cessé et ne cesseront pas d’appeler à une solution juste et légale qui éviterait à l'Algérie de sombrer davantage dans l’inconnu.

    Bloquée, la transition s’annonce difficile pour le petit Bouteflika, mais pas impossible. Les principaux acteurs, opposition et pouvoir, maintiennent le statu quo. La première, malgré le tapage médiatique du pouvoir, n’arrive pas à se défaire des carcans qui accentuent ses divisions, alimentent sa faiblesse et l’empêchent de répondre aux aspirations de la population algérienne en sommeil prolongé. Le deuxième soucieux des gouvernants algériens de préserver leurs intérêts, n’est pas prêt à faire une quelconque concession.

    Le dernier scrutin du 17 avril dernier a montré que la rue algérienne est restée lymphatique au discours imposé du pouvoir aussi bien que celui d'une opposition faible et indécente L’abstention élevée aux dernières élections ne date pas d’aujourd’hui. Seulement, une partie importante, pas la plus grande, appartient au FIS et n’est pas toujours contente de l’action du FIS. Les enfants du système qui ont opté pour l’opposition continuent à conserver l’esprit du régime. Ils  comptent, pour changer la façade, utiliser la base du FIS pour affronter le pouvoir et jeter ce qui en restera dans les oubliettes de l’histoire algérienne.

    L’opposition, je m'excuse du terme étant donné qu'elle n’existe pas sur le champs, n’arrive pas à s’entendre sur une alternative au pouvoir. Le seul programme annoncé par un soit disant ‘’pôle oppositionnel’’ créé accidentellement pour convoiter l'échéance présidentielle, groupant quelques 14 soit-disant partis politiques et des ‘’personnalités politiques’’ est le « non au quatrième mandat ».Ce qui intéresse l’algérien, selon les échos que distille la rue c’est plus comment va être gouverné le pays que par qui il va être gouverné. Lorsque le quatrième mandat fut installé, sous leur nez, ils cherchent à camoufler leur défaite par un exploit politique qui accroche les regards.

    La turbulence politique de ces jours en Algérie a dévoilé les différents contacts effectués entre personnalités et formations politiques pour coordonner les postures et élaborer les prémices du ‘’pôle oppositionnel’’. Ce qui attire l’attention, c’est la composante de cette manœuvre : MM. Belabès, Hamrouche, Zéroual, Benflis, Benbitour,…toutes ces figures sont des enfants du système malade. Elles sentent l’odeur du sang qui a coulé de 1990 à ce jour. Leur mutisme sur ce qui se passe à Ghardaia, à Tizi Ouzou, à Béjaia…est inexplicable pour des gens qui se réclament de l’opposition.  Veulent-ils conduire l’opposition comme ils ont conduit leurs gouvernements, droit dans le mur.

    Ce que les algériens ont devant eux aujourd’hui, ce sont les tassements de leurs erreurs, de leur médiocrité et leur laxisme. Comment peut-on concevoir du bien provenant de ceux qui ont été la cause directe des déboires du peuple algérien. Seule  la chaîne de télévision privée "El Magharibia" du fils de Abbasi Madani, le leader du FIS en exil, y croit et ne veut pas  y voir  une manœuvre dévoilée pour vider l’opposition de son véritable contenu et la jeter de nouveau dans les bras du système. . Théoriquement  promotrice de la liberté, en cautionnant  un pouvoir anti intellectualiste par principe, l’opposition dans sa version actuelle,  condamne le pays à la sclérose...

    En Algérie, les algériens ont pris l’habitude de révoquer la raison et obéir à ceux qui ne les savent pas. C’est dans la logique des choses que leurs affaires, non seulement stagnent, mais fleurissent au profit des  ‘’boites noires’professionnelles" du pouvoir et de son parti unique l'FLN de Saidani, le super Drabki de la troupe folklorique Abdallah Menaii d'Oued Souf à l'extrême sud-est algérien, dont la manipulation des nouveaux compétents détourne toute action du moindre objectif.  

    C’est avec cet esprit que M. Benflis est entré dans un jeu faussé au départ. Et c’est avec cet esprit qu’il veut et entend conduire une opposition inefficace qui n'arrive même pas à garantir localement aux algériens l'assainissement liquide (photo en témoigne). Une opposition qui changera en rien, mais elle meublera la façade et ne touchera à rien du fond du système. Cette manière de faire n’instaure pas la confiance entre le peuple et les politiques du dernier temps, elle sème le doute et la suspicion ennemis de toute réconciliation en Algérie Taflikienne.  

    L’opposition d’aujourd’hui, se doit de tirer la leçon de l’erreur fatale des années 89-92 .En s’alliant au pouvoir militaire dictateur illégal pour la ‘’protéger’’, la partie de l’opposition qui s’est vue désavantagée lors des élections des APC/APW(Assemblées Populaires Communales et des Wilaya)  et celles de l’APN a brisé l’élan vers la fin du pouvoir militarisé,  perpétué son existence et approuvé sa gestion par la violence. Elle s’est contentée des miettes de  liberté qu’il daigne lui accorder et a accepté de reléguer le politique au dernier rang.  

    La Terminaison..L’opposition algérienne, ou plutôt la pseudo-opposition de rentes et d'arrérages; doit saisir l’occasion et prouver, d’abord, son existence  en se présentant avec un seul pôle fort,  sa force,  ensuite, en sachant mener les tractations à bon port. Elle doit renvoyer dos à dos les extrémistes de tout bord  y  compris ceux dans  le pouvoir et mettre fin à la chanson qui monte à chaque grand rendez-vous : reporter le changement au nom de l’absence d’une opposition capable de gérer le pays, au nom de la stabilité et au nom de la paix, ou à chaque ou sans occasion.! reporter le changement, vu que le pays est  menacé par l'ennemi de toujours qui le guette de son Ouest (le  Royaume du Maroc).  

    Tous les acteurs politiques sincères que le drame du pays fait souffrir et révolte sont unanimes pour non pas seulement refuser le quatrième mandat mais agir en vue d’opérer un changement pacifique qui remettrait les commandes au peuple Algérien. Jamais consensus latent, discret, n’a été observé depuis l’indépendance de l'Algérie en 1962. Cette lueur d’espoir chez l'algérien certes, mérite entretien et recrudescence. C’est déjà un atout de poids de plus  pour l’opposition. Saura-elle gérer le combat pour atteindre son but ou fera-t-elle la bêtise des années 1990.  

    De même qu’elle est propice pour réhabiliter le politique par le lancement d’une nouvelle dynamique politique par la sensibilisation, l’information, la mobilisation,  le rassemblement, la cristallisation d’une classe politique autonome capable d’acquérir la confiance du peuple et partant le représenter  en donnant la preuve  par le biais d’indicateurs sérieux et valides d’une réelle prise de conscience politique dans la société pour un nécessaire changement du système  en place. L’occasion est propice pour les algériens pour arrondir les arrêtes et réduire les écarts des positions entre eux. Le point d’inflexion est visible aujourd’hui : le changement. C’est le point commun qui les rassemblerait et qui donnerait naissance au compromis. Il suffira qu’il soit radical pour le rendre historique !. Bonne lecture

                                                                                          Cordialement,Chihab25

    Pour compléter amplement la lecture et avoir la bonne idée, ayez l'amabilité de relire la note, publiée en bas. C'est Dakhla qui félicite de nouveau l'Algérie. Note reproduite suite au désir des lecteurs. Bonne navigation.L'Admin.

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                                                  (bis) مدينة الداخلة تهنئ الجزائر

                                    أخر ما قالوا بخصوص المهزلة الإ نتخابية في الجزائر..

    الرئاسة لعبدالسعيد بوتفليقة، الشرعية لعلي بنفليس، والجزائر للجنرال محمد مدين توفيق رب الجزائر

                                        

     

    ينجح بوتفليقة أو يخسر في انتخابات جزائرية، أمر قد يهم الجائريين أكثر مما يهم غيرهم، وهم يعرفونأن "الاعاب حميدى والرشام حميدى"..أما بالنسبة لي كمغربي مهتم بالشأن الجزائري في كل كتاباتي ألإفتراضية، كان لابد لي من وضع هذه البسملة لما سيلي أسفله، وهوأمر الزامي بالنسبة لي في كل ما أتناوله بخصوص الجزائر،  سواء في هذا الموقع أو في موقعي الخاص الذي أكتب وأتوسع فيه عادة.

    أقول بهذا كمقدمة، لتوضيح ما ينبغي توضيحه، بخصوص هذه الجزائر وحكامها وشعبها الذين نحن منشغلين بأمرهم، ولنقول لمن لازال لم يعرفهم بعد، خاصة لآؤلائك المغاربة "المغفلين"  أستسمح لإستعمال هذا اللفظ ، لكي لا أستعمل كلمة أخرى جارحة، الذين يصفون الجزائريين ب: «ألإخوة الجزائريين؟» مع العلم أن كلمة "أخوة" هي كلمة مقدسة في قاموس الجوار والعلاقة الودية، بعيدة كل البعد عن وجوب أو الزامية إلصاقها بأي جزائري مهما بلغ شأنه..! نعم ، لهذا ومن أجله، أرى من الازم أن أقف وقفة محلل بسيط ، عادي، لعلاقة هذه الجزائر مع المغرب ولنظرة الجزائريين المستفبلية للمغرب بعد "تكرشحتهم" الرابعة  التي أعطوها،  بل التي اعطيت باسمهم لولد 'أما منصورية مولاة حمام وجدة' وأقول:

     انتهت أطوارالمهزلة الإنتخابية الجزائرية وبإسدال الستارعنها، ستصاب الفئة القليلة جدا من الطبقة السياسية الواعية في الجزائربالجنون ، كلما خرجت إلى الشارع لتستنهض هِمَمَ الشعب الجزائري الذي ينظر إليها  وكأنها شردمة جاءت من المريخ ، الشعب لا يعرف هذه الطبقة السياسية التي ترى أن ما يجري في الجزائرمع بداية عام 2014  هوعبارة عن مهزلة انتخابية جعلت من الجزائر، "جزائر العزة والكرامة المزيفة"، أضحوكة للجزائريين انفسهم وللعالم...

    وهكذا تمخض الصراع في الجزائر قبيل مهزلة  ماسموه برئاسيات أبريل 2014 عن صورة درامية مؤلمة للجزائريين الذين يتبجحون بأنانية مفرطة ، أرض غنية جدا و شعب فقير جدا ، يعيش الفقر المذقع ، فقر مادي وفقر فكري وقحط سياسي ، وحكام لصوص سرقوا البلاد وقتلوا خيرة شبابها  ورجالاتها خلال51 سنة من التسلط ، ولما خرجت للشارع فئة استثنائية، أطلقت على نفسها اسم "بركا" على وزن "كفاية" في مصر، فئة قليلة جدا استفزتها درجة الذل والهوان الذي وصلتها الجزائر.

    يسمع الزائر للجزائر من بعض الجزائريين المتفرجين على مظاهرات تلك الفيئة وهو يعلق على ذلك قائلا : " هؤلاء مساكين ملوا القهر الذي يعيشونه مع هؤلاء الحكام" ... كأن القائل المتفرج ليس فردا جزائريا وكأن الأمر في الجزائر لا يعنيه بتاتا ، أوكأنه يريد أن يتبرأ منهم لأنه يعرف أن مصير الخارجين للشارع، هو مصير مجهول ومحفوف بالمخاطر ... 

    كل الحكام الذين حكموا الجزائر سواءا الظاهر منهم أوالأشباح الخفية التي تحرك من وراء الستار، كلهم  كانوا يسهرون على تربية الشعب الجزائري تربية القحط السياسي ، لآنهم هم انفسهم من خرجي مكامن القحط السياسي ، هناك جيش وشرطة ومخابرات وشياتة، أو كما نقول عندنا في المغرب "لحاسين الكابا" ومن يتبعهم  ويعيش في دوائرهم، هذا هو الشعب الذي يعيش في خيرات الجزائر أما الآخرون فهم مجرد رعاع يأكلون قليلا من القوت وينتظرون الموت..

    لقد نجح كل حكام الجزائر منذ 1962 إلى اليوم في نشر تربية الشعب،  كل الشعب على السلبية والوقوف موقف المتفرج على كل ما له علاقة بسياسة البلاد إلا على ما يجري خارج الجزائر، و بالآخص في المغرب وفي فرنسا على وجه التحديد..وإذا مارجعنا الى خطب اللعين هواري بومدين، «وأرجو أن لاتحدف هذه الكلمة -اللعين - من طرف هيئة تحرير موقع  -زلموزيز- ولو كانت تغاير نهجها التحريري»، أقول نجد معظمها تحرض الجزائريين على كره المملكة المغربية وشتم رموزها. ففي الخارج أعداء يتربصون بالجزائريين الشر كل الشر،  وعلى رأسهم النظام الملكي المغربي، أو هكذا كان يقول اللعين بومدين.

    تربى الشعب الجزائري، أو بالآحرأجيال ما بعد استقلال الجزائر على العدا الواضح للمغرب و للمغاربة..وما نراه من سواح جزائريين في المغرب، قد يكون جميعهم،  من المستهترين ومن جواسيس الجنرال محمد مدين الملقب ب"توفيق رب الجزائر" مفروض عليهم إفراغ غضبهم خارج الجزائر،خاصة  في المغرب، العدو المفترض غربا ، أما ما يجري داخل الجزائر فلا يعنيهم.. حتى وإن كان سكان جنوب الجزائر، أو مايسمى بالجنوب الغربي "الجزائري" قد شربوا مياها سوداء قاتمة وهم يحمدون الله عليها يوم كان عبد المالك سلال وزيرا للموارد المائية ، وها هو نفس عبد المالك سلال يسقي كل الشعب الجزائري مياه قنوات الصرف الصحي وهم يصفقون له،  لإبادة بني امزاب بغرداية  والتهكم على القبائل الكبرى  وعلى أهل شاوية الجزائر...

    حكام الجزائر أو عسكر الجزائر الحاكم أو المخابرات أو الجن لكحل، المهم هذه المصيبة التي سلطها الله على الشعب الجزائري ،استراحت نسبيا حين مات عدوهم الأكبرجلالة المغفور له الحسن الثاني رحمه الله، مات على فراشه وبين احضان شعبه وأهله ، مات و هومطمئن على بلاده وشعبه بعد أن حكم المغرب بأنامل ذكية وعبقرية سياسية فائقة،  رغم أنف اللعين بومدين ومن بعده حكام الجزائر وحلفائهم في الشرق والغرب ، ومات حليفهم الأبله القذافي ميتة مشوهة ، ورحل ديكتاتور تونس ابن علي ، وتغيرت قيادة موريتانيا ولايزال المخاض فيها يُنبئ عن إرهاصات مستقبلية ، ومات صدام حسين  وحسين ملك الأردن ورحل حسني مبارك وعلي عبد الله صالح حاكم اليمن ولا يزال الشعب السوري يموت بالمئات ليقتلع شر بشار حاكم سوريا..ولم يأخذ حكام الجزائر العبرة من كل هذا!!

    ولايزال أهل كهف الجزائر، بالمعني التحقيري وليس بالمعنى الورعي،(بوتفليقة، قايد احمد صالح، ومحمد مدين والعربي ولد خليفة واخرون من أكبر الطبالين والغياطين كعمار اسعيداني وثنائي التدليس والنفاق احمد أويحي وعبدالعزيز بلخامج) لازال هؤلاء يحكمون الجزائر وكلبهم، وهو حزب الرعاع -جبهة التخريب الجزائرية- باسط ذاعيه بالوسيد، شيوخ خرفت عقولهم يجثمون على صدر الشعب الجزائري، شيوخ عاشوا الحرب العالمية الثانية وبعضهم شارك فيها ، عسكر انتقل من فرنسا ليحكم شعب بليد بالحديد والنار، نعم أقول وأكرر، "شعب بليد كل البلادة" لآن أقحاحه ذهبوا بذهاب الحرب التحريرية الجزائرية ...ولم تلد الجزائر لحد ألآن الرجال ذوي المصداقية مؤهلين للتعامل معهم بصيغة "الجار المحترم".

    ولا يهمنا التلاعب بتلك المصطلحات التي يأكل بها حكام الجزائر أمخاخ ذويهم ، من مثل : الثورة – التقدمية – الرجعية – الامبريالية – الرأسمالية المتعفنة -المغرب العدو التقليدي الذي يهدد الجزائر- ايادي خارجية تتهدد البلاد -جزائر العزة والكرامة - الله عليك يا جزائر- أرفع رأسك أبا ...الخ ، أكثر مما يهمنا في هذا المجال ، نوعية الحياة التي يعيشها الشعب الجزائري مع القهروالذل والفقر المذقع مقارنة مع ما يعيشه الشعب المغربي من استقرار وامن ورفاهية في ظل «قيادة ملك شاب ترب في دهاليز الحكم وهو ألآن يحسن التدبير..ويرفع القواعد بدون نفط ولاغاز وليست له  سوناطراك ».

    ومما يزيد الجزائربيين حرقة وألما هو أن دولتهم من أكبر مصدري النفط  والغاز في العالم، وشعبها ، اغلبه يقتات من فضلات المطارح حسب ما تتناقله الصحافة المحلية الجزائرية نفسها ، والمقارنة بين المغرب والجزائر بهذا الخصوص، بينة بما فيه الكفاية ، بحيث تكون كخنجر ينغرز في قلب كل جزائري فتدميه، فهل العين بصيرة واليد قصيرة يا شعب التخلف السياسي، ياشعب جزائر العزة والكرامة المزيفة ؟ أظن أن عيونهم بصيرة واياديهم مغلولة ، الأيادي في الجزائر مكبلة والعقول مبهدلة .يسمحوا لي الجزائريون اذا قلت انه اذا كان "الكلب الذي ينبح لا يعض" فأن نظامهم ينبح ويعض بأنياب مسوسة تفزع أكثر مما تدمي، فيما يتعلق بعلاقته مع بلد أحسن الى الجزائريين وأكرمهم ايام الحزة، وهي المملكة المغربية الشريفة..! 

    وما برقية التهنئة التي بعث بها سيدنا أعزه الله الى بوتفليقة بمناسبة انتهاء المهزلة ألإنتخابية الجزائرية ، إلا تأكيد على انها حررت بالداخلة! وهي تدخل في خانة تحريك بيادق الشطرنج التي تلعبها الدبلوماسية الملكية مع الجزائر.

     وفي الختام ليسعني إلا أن اقول، الله ينصر سيدنا، والويل لما خلفته "نوميديا" من رعاع، وكل الويل لما تبقى من مجموعة وجدة وللمغاربة الذين يحكمون الجزائر؟

                                                     مع تحيات، شهاب25 (18 ابريل 2014)