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Un sale pouvoir - Page 44

  • Algérie : pays dans sa chute certaine..?

     

                           

       Maroc   L'ex-colonisateur fait la loi dans sa basse-cour.. Après la mascarade de la réélection de Bouteflika et dans l'attente de voir les choses plus claires en Algérie, j'essayerai de tourner autour du palais d'ElMoradia d'Alger et collecter le maximum de déchets de la mauvaise gouvernance du pouvoir Algérien sans pour autant pouvoir dire plus qu'avait dit le général Charles De Gaules (photo) au sujet des gouvernants algériens au lendemain du référendum, décrété par le gouvernement De Gaules, pour le 19 mars 1962 en Algérie-Française, un référendum sanctionné par le "oui" à l'indépendance de l''Algérie, plaça la plateforme de l'avenir d'une Algérie indépendante.

    La phrase prononcée par De Gaules à cet effet, assurant ses ministres et par leur biais l'opinion publique Française, "تركت في الجزائر جزائريين أكثر فرنسية من الفرنسيين , une phrase significative qui ne mérite point de traduction pour qu'elle ne perd pas sa charge linguistique, confirmant bien ce qu'on avait dit auparavant au sujet de la junte des caporaux de l'Armée Française injectée, à la proche de l'indépendance de l'Algérie, dans les rangs de l'Armée de Libération Algérien pour prendre le flambeau et préserver les intérêts de la France après son départ.

    En effet, ces caporaux, souvenez-vous, sont devenus au fils du temps des généraux qui gouvernaient l'Algérie pendant un demi-siècle et qui y sont responsables du blocage actuel, dont le tiers qui reste de ce contingent confronte actuellement l'entourage du président Bouteflika, composé d'opportunistes, conduit par Said Bouteflika, le frère cadet du président qui manipule, à pleine rotation, derrière les coulisses, tous les rouage de l'Etat Algérien et conduit l'Algérie, dans l'absence d'aucune dissuasion, vers l'inconnu.

    La rédaction du blog se réjouit de soumettre sa modeste analyse touchant le blocage politique de la vie normale en Algérie, au débat public à travers cet espace virtuel, le moment où les algériens, je dis bien les Algériens qui forment tout un peuple à qui nous avons affaire dans nos relations depuis fort longtemps, divorçaient, ou plutôt contraints de divorcer cette vie et s'attachaient frivolement à des futilités..à des questions bêtes! telles que : Qu'elle est la couleur des cheveux d’Ève -noire ou jaune brillante? - Qu'elle est la race du chien de ceux de la grotte - Bulldog ou chien-berger -. Un village Algérien tout entier est scindé en deux par divergence sur la question : Adam et Ève sont-ils unis par acte de mariage , ou sans acte et qui les a contracté? Des interrogations de ce genre qui passent dans des émissions télévisées en Algérie..! trouvent des chargés de mission religieuse chez Gholam Allah, le ministre  algérien des affaires islamiques qui leur donnent des réponses ..? Voilà, c'est le peuple le plus "dingue" au monde avec lequel nous tenons malheureusement à faire de bonnes relations. 

    Parlant ainsi, de façon aussi ironique, je n'oublierai pas de rappeler aux algériens les choses qui les piquent profondément au cœur et au corps, les victoires remportées par les Forces Armées Royales Marocaines sur l'Armée Algérienne dans les diverses batailles durant les 15 ans (76/90) de guerre au Sahara Marocain. Des victoires méritées et remportées par le professionnalisme de l'Armée Royale malgré les soutiens logistiques et les appuies opérationnels dont bénéficiait l'armée Algérienne des experts militaires, venus au rescousse des Algériens de Cuba, Vietnam avec son "Giap", ex-Yougoslavie et ex-Allemagne de l'Est. Le Maroc était sorti vainqueur d'une guerre féroce ( les deux Amgala en témoignent) imposée par les mauvais calculs d'un maudit soit il président Algérien qui s'appelait Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumédiane que la malédiction divine soit sur lui et après lui par une racaille de généraux algériens( ex-caporaux de l'armée Française) formés dans les égouts  et dans la boue d'El harrach d'Alger. قال أحدهم في الجريدة ألإلكترونية الجزائرية ، "الجزائرتايمز" : بكلام أوضح ، ثمة حاجة إلى قيادة سياسية واعية في الجزائر تنتهي من حال الجمود ومن عقدة اسمها المغرب. ففي الصحراء مثلا حيث لا يمكن للمغرب الذي يدافع عن ترابه الوطني سوى أن ينتصر. في استطاعة الجزائر المشاركة في هذا الإنتصار بدل اعتباره هزيمة لها. يمكن لكل من البلدين الخروج منتصرا. ولكن أين هذا عبدالعزيز بوتفليقة وسط كل هذا النقاش الذي يتناول مستقبل الجزائر نفسها ؟ هل عزّ الرجال في الجزائر التي فيها بعض أفضل الرجال؟... أوهكذا يفترض                                                                                     

    Pourquoi les Algériens ont-ils perdu confiance?.. S'il est un constat à dresser  après les élections présidentielles du 17 avril dernier, c'est qu'il y a désengagement tout azimuts (élites politiques et masses populaires). Une fois encore, les algériens ont échoué à construire une courroie de confiance collective. Ce dont ils auront assurément besoin pour pouvoir se projeter dans l'avenir en se donnant un projet de société éveillée. A preuve que l’état des lieux de la scène politique est des plus lamentable : les promesses de réformes politiques sont au stade stationnaire, l'agenda de la relève intergénérationnelle promise depuis le 8 mai 2012 est reportée à maintes reprises, le débat sur l'alternance au pouvoir est définitivement enterré avec un quatrième mandat dont ni l'esprit ni la visée ne sont explicités, et en dernier ressort, la confiance est rompue! Ce dernier élément mérite que l'on s'y attarde dessus car c'est le déclic   qui permettra la mise sur rails de cette machine étatique en panne d'idées.

    1.-La confiance : une denrée vitale... A noter bien que ordre politique en Algérie ne signifie en aucun cas stabilité sociale dans la mesure où on peut être en ordre sans être en paix avec soi-même «entre redistribution des miettes et maintien de l'ordre, les algériens sont emprisonnés dans la politique de tout sécuritaire, c'est là la seule option stratégique de ceux qui gouvernent le peuple Algérien en clan, en meute ou en tribu». En ce sens, l'ordre est à envisager sous le prisme de la contrainte et la stabilité sous l'angle de l'apaisement moyennant de gigantesques offrandes pécuniaires de la rente.

    Certes, au sortir d'une guerre civile ravageuse, l'Algérie a garanti géostratégiquement l'ordre par le biais de cette fameuse stratégie de «normalisation autoritaire» fortement encouragée par les occidentaux, la France en tête mais n'en reste pas moins sujette aux crispations et frustrations socio-politiques. Les symptômes anxiogènes que réfléchit son ossature en donnent tout une autre image, peu reluisante du reste : une société sous pression permanente, presque hystérique, en perte de confiance et ravagée par des séquelles polymorphes, la colonisation, l'islamisme, les dictatures orchestrées par une sale junte militaires ayant un degré d'instruction ne dépassant pas le niveau primaire.

    Or, la confiance, c'est cet état fragile et en constant équilibre grâce auquel tout semble réalisable et de fait réalisé [...] La confiance s'accorde dans l'instant mais elle s’éprouve dans la durée, elle est faite d'allers-retours relationnels et temporel. En d'autres termes, il est presque impossible de s'attendre à une éclaircie quelconque en Algérie sans l'avènement d'une vraie ère de confiance. Exigence citoyenne parfaitement légitime et pour les responsables et pour le  peuple.

    2.-Le syndrome du politique déficitaire..L'impression qui se donne à lire à première vue est que le citoyen algérien se sent renfermé à l'intérieur d'une relation étouffante avec ses gouvernants. C'est une sorte d'asphyxie due à un unilatéralisme gestionnaire qu'il a subi au fil des décennies. Or, l'acte politique, basé sur l'autonomie et l’interdépendance des deux parties engagées par un pacte de confiance (élites-masses) requiert une totale implication. Autant dire à mon sens, il faut laisser au citoyen opprimé Algérien le droit de respirer afin qu'il comprenne ou plutôt qu'il verbalise en mots ce dont il a besoin. Réprimer le verbe et l'expression démocratique est le propre du régime autoritaire Algérien en place, prompts à tergiverser, manipuler, semer la confusion et détourner les revendications de la plèbe.

    En plus, le clavier verrouillé par un quotidien difficile,  le jeune algérien est noyé jusqu'à la tête par ce spectacle de l'argent sale qui coule à flots devant lui sans qu'il puisse en tirer profit. Les conséquences, par trop, désastreuses sont là : un désintérêt grandissant pour la chose politique que ce dernier reconvertit inconsciemment en débrouillardise soit dans cette grande arnaque du pouvoir,  soit dans la vente à la sauvette ou tout simplement dans les circuits des magouilles dont regorge l'économie algérienne informelle. 

    3.-L'impératif de deuxième république..En 1962, peu avant l’accaparement de l'armée des frontières des leviers du pouvoir, beaucoup de voix se sont levées pour exiger la mise sur pied d'une constituante, tremplin idéal pour l'exercice du pouvoir dans un équilibre entre le législatif et l'exécutif. Les bouleversements antérieurs survenus en Algérie durant un demi siècle ont enterré à jamais ce rêve.la personnalisation du pouvoir par la concentration des fonctions gouvernementales et la préférence pour le présidentialisme sont la tendance générale observée en Algérie par la junte militaire qui tenait les ficelles du pouvoir. Comme en Egypte, l’état-major général tire les ficelles derrière un exécutif factice et une assemblée devenue chambre de résonance des slogans du parti unique FLN. 

    C'est le triomphe du credo du militaire sur le politique et l'échec de l'autorité auto-organisatrice et tutrice du GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) depuis le limogeage des premiers présidents algériens MM. feus Ferhat ABBAS et Benyoussef BENKHADA et depuis, le malheur de l'Algérie n'a cessé d'inquiéter les Algériens. Néanmoins, les soubresauts erratiques du coup de force de janvier 1992 qui a chassé et dissous le FIS (Front Islamique de Salut) après sa victoire législative, ont remis au goût du jour cette lancinante problématique entre les militaire et les civils. Hélas, la mort de l'esprit démocratique du régime Algérien et l'alignement d'une grande frange d'une pseudo "intelligentsia" algérienne sur une approche à contre-courant de ce qu'ont exigé les circonstances de l'époque ont donné le deuxième coup de grâce à la démocratie en Algérie.

    L'arrivée, voire l'import du président Bouteflika aux affaires de l'Algérie en avril 1999, censée apporter un nouveau souffle civil à la gestion étatique n'a pas eu les résultats escomptés. Le tribalisme et le régionalisme (Le Royaume de Telemcen, dont dépendaient 11 ministres en  est l'exemple) ont tué les graines de la confiance chez les masses populaires algériennes, d'où l'exigence  de l'algérien aujourd'hui d'un retour aux sources de la légitimité populaire décrétée par l'ex-président Algérien feu Chadli Ben Jdid, à savoir, la consécration d'une deuxième république calquée sur le modèle d'une vraie constituante issue d'un vrai pluralisme, pas  sur celle que Ahmed Ouyahya est en train de tailler à la mesure des gouvernants. Car, la confiance est une affaire fondamentalement sensible pour qu'on la laisse en jachère.                                                                                        

    Faut-il imposer un vice-président à l'Algérie..Tout le monde se préparait à la journée de «couronnement de Bouteflika» en se demandant, pour ceux qui ont été invités, s’il faut y assister ou pas, et en spéculant sur les différentes positions de Bouteflika lors de la célébration de sa prestation de serment. Se lèvera-t-il ? Marchera-t-il ? Parlera-t-il ? Et si le miracle aura lieu, sera-t-il capable de prononcer la phrase protocolaire sans se tromper ? Si les performances de la technologie de pointe sont assurées, un «couac» dû à un malaise subit est toujours à craindre par le clan présidentiel. Le clan n’en dormait plus, mais il pouvait compter sur le soutien sans faille de son seul appui effectif : la France. Peu à peu, les messages de l’étranger parvenaient à la présidence, mais avec retard et du bout des lèvres. La presse d’Etat s’empresse à publier la moindre missive émanant de chefs d’Etat, afin de tenter de rendre légitime un pouvoir qui ne l’est pas, car ce régime en déficit de légitimité a besoin d’exposer tous les  messages de félicitation, y compris de la part des minuscules Emirats et Etats.      

    Il est cependant des silences assourdissants. Les Etats-Unis, grande puissance mondiale, n’ont pas encore daigné se manifester, même avec un bref message protocolaire de la maison blanche, pour la réélection de Bouteflika. Pourquoi les Américains se taisent-ils, contrairement aux Français qui ont été les premiers à congratuler le potentat ? Est-ce dû à l’affaire de la manipulation fictive des propos de John Kerry par le clan présidentiel ? Souvenons-nous que dans un précédent article, la rédaction du blog avait évoqué le tollé qu’avait provoqué aux Etats-Unis la visite de John Kerry, le secrétaire d'Etat Américain aux affaires étrangères en pleine campagne électorale Algérienne. Washington refuse-t-il de cautionner les résultats du scrutin truqué du 17 avril écoulé en Algérie et son déroulement qu’il connaît très bien ? Est-ce qu’il réserve aux algériens des surprises dont il a le secret.                                                                              

    En tout cas, ce retard est un message adressé à Alger, et il n’est certainement pas anodin. Autre indice, Sid-Ahmed Ghozali, ancien chef de gouvernement et l’invité de marque de Kerry lors de sa dernière visite à Alger, déclare dans une interview accordée à un journal Français  (JDD) que «l’Algérie va se trouver dans une situation terribles dans les cinq ans à venir», notamment à cause de l’épuisement des hydrocarbures, ce qui réduira à néant l’achat de la paix sociale, le fondement principal du règne de Bouteflika.                                                                                                           

    Ignorant ces indicateurs très graves, le pouvoir algérien pratique la politique de l’autruche et dilapide l’argent public avec entrain. Connaissant la proximité de Sid-Ahmed Ghozali avec John Kerry et constatant le silence de l’Amérique devant ce simulacre d’élections, le clan présidentiel préfère s’accrocher à une France dont le président est l’un des plus faibles de l’histoire de ce pays qui travaille en outsider par rapport à l’Union européenne. Le pouvoir algérien s’entête à encourager la FrançAfrique pour contrecarrer le MarocAfrique, en accordant des concessions illimitées, surtout dans le domaine militaire au régime Français, dernière visite du ministre Français  de la Défense en Algérie en témoigne, en proie à une crise économique majeure, dans le seul but de se perpétuer.                                                                                      

    La question essentielle est celle-ci : l’Algérie peut-elle fermer les yeux sur la position Américaine dont le mutisme est un message codé que les décideurs d’Alger éludent ? Comment ne pas prendre en considération la position des Etats-Unis qui va de plus en plus s’aligner sur les exigences de certains segments de l’opposition algérienne et dont la confirmation vient de la déclaration du secrétaire général de l’ONU qui, dans son message adressé à Bouteflika au lendemain du 17 avril, lui rappelle qu’il faut travailler avec l’opposition.                                                 

    Que réservent les Américains  aux algériens au courant de la faiblesse et de l’illégitimité de ce nouveau règne de Bouteflika et sans doute bien mieux informés que le pouvoir algérien lui-même sur la situation qui prévaut dans la région ? Y a-t-il un scénario qui se prépare dans l’ombre au moment où Alger n’a d’yeux que pour Paris ? Souvenez-vous des régimes politiques faibles qui pensaient que distribuer argent et contrats à des investisseurs présumés, à des multinationales, leur permettrait de survivre à des crises de gouvernance aiguës. Le cas de Kaddafi est le plus éloquent, lui qui a tout concédé pour finir traîné et tué dans les égouts par sa population. Dans tous les cas de figure, un pouvoir comme celui de l'Algérie qui ne prend pas ces signes au sérieux court à sa perte et entraînera tout le pays à l’échec                                             .

                                      Pays dans sa chute certaine ..D'après le quotidien londonien Al-Quds Al-Arabi, la  France serait en pleines tractations pour imposer un vice-président à Bouteflika, ce qui la place dans la position de l’ex-colonisateur faisant la loi dans sa basse-cour. La France essaie de rafler la mise en s’associant avec le pouvoir plus que fragile de Bouteflika qui négocie tout à la baisse pour gagner du temps. L’ère Bouteflika qui ne veut pas de vice-président ni de l'officialisation de l'Amazighité, a donc réduit l'Algérie à un statut de département français.                                                                                                                                                        

    Où mènera les algériens l’alliance du clan présidentiel avec une France sans aucun poids sur la scène internationale ? Personne ne peut répondre, et ce ne sont pas les acrobaties et les trucs de magie que le clan présidentiel avait fait montrer aux algériens le jour de la prestation de serment de Bouteflika et qui  vont rassurer les algériens sur l'avenir et sue celui de leur pays, désormais tributaire de toutes les incertitudes les plus chaotiques. La position de l’Amérique montre qu’elle est au courant de toutes ces manigances. Le fait de ne pas cautionner  Bouteflika dans sa nouvelle uniforme signifie-t-il que les Etats-Unis ne reconnaissent pas la validité de     cette  élection et qu’ils veulent travailler avec un président légitimement élu?  

    Ayant la certitude que l’Algérie restera dans la zone d’influence française, les Etats-Unis révisent-ils leur position dans leur démarche de pakistanisation de l’Algérie en voyant qu’elle n’est plus qu’une préfecture française ? Dépassant les Français par leur vision globale stratégique, les Américains préfèrent certainement de miser sur l’avenir plutôt que sur le présent algérien flou. Relevons la froideur suscitée par l’élection de Bouteflika dans une certaine presse américaine, notamment celle proche de la Maison-Blanche, tel le "Washington Post". Quant aux Français,à mon sens, leur situation économique catastrophique les encourage à s’inscrire dans la rapine du clan présidentiel pour renflouer leurs caisses.   De droite à gauche: Bouteflika -Larbi Old Khlifa,président du parlement algérien -Ahmed Ouyaya,ministre d'Etat-Chef de cabinet de Boutef -Abdelaziz Belkhadem,ministre d'Etat,ex-chef de gouvernement, conseiller-charlatan de Boutef. Selon la radio-trottoir, chacun imagine son "comment" aura-t-il sa part du butin du 4°rond . 

    Pas de nouvelle Constitution, ni de nouveau DRS ..Toute réflexion crédible sur la grave situation d’impasse socio politique et institutionnelle dans laquelle se débat l'Algérie, ne peut être que globale.  Car c’est le pays dans toutes ses composantes institutionnelles et sociales qui fait face aujourd’hui, à une situation de crise sans précédent qui menace son devenir immédiat. Une crise caractérisée d’une part, par le profond discrédit moral qui frappe les hommes de pouvoir et les Institutions de l’Etat : Président de la République, Gouvernement,  Armée,  Services de Sécurité, dont la Police politique DRS, Justice, Administrations centrales et locales, Parlement, Partis politiques godillots créés par le pouvoir, Médias publics et privés,…etc.            

    D’autre part, par l’incapacité de l’élite politique et intellectuelle à mobiliser le peuple et  présenter contre le pouvoir usurpateur et corrompu,  un front uni, autour d’une plate-forme de valeurs morales communes issues de la culture spéciale algérienne, mais disant, inspirés aussi, des principes politiques universels et partagés comme les Droits de l’Homme, les Libertés publiques et individuelles fondamentales et la Démocratie, en tant que système de   gouvernement du peuple par le peuple souverain, seule source de Droit et de Pouvoir.                                                

    Cette situation est la conséquence directe d’une décennie de guerre civile et de pouvoir éradicateur illégitime et sanguinaire, exercé par les généraux putschistes auteurs du Coup d’Etat du 11 Janvier 1992, contre le FIS, voire contre la volonté du peuple Algérien. Une décennie prolongée par quinze années de jonglage de pouvoir politico-militaire régalien et de pillage criminel du pays par le clan des Bouteflika, leurs complices et leurs protecteurs – à l’intérieur et comme à l’extérieur – qui ont mis l'Algérie en coupe réglée se nourrissant de la rente pétrolière,de la rapine et la dilapidation du bien public.                                                                                                                                   

    C’est assez souligner l’inanité et le cynisme à la fois, des récentes gesticulations et déclarations délivrées par cet improbable Drabkiste d'Oued Souf, le soi-disant secrétaire général présumé d'un parti regroupant que les veilles hyènes de l'Algérie  (FLN-nouvelle version) et qui se trouve aux commandes du  pays, derrière le fantôme du Chef de l’Etat nominal… En particulier à propos d’une énième manipulation de la Constitution, qui n’en a plus que le nom, et dont le but évident est de désigner – hors de toute consultation du peuple – le futur homme de façade après la disparition, pure et simple de Bouteflika et qui agira pour le compte de l’oligarchie mafieuse, militaro financière et policière qui exerce le pouvoir réel ; sans parler du personnage exécrable et corrompu qui en est en charge de cette nouvelle mascarade institutionnelle..!              

    Coté populaire, le peuple algérien est préoccupé davantage, parait-il, par le mondiale au Brésil cette année 2014, pas par les tentatives fictives, suspectes de trucage, qu'entend opérer Ahmed Ouyahya, le chef de cabinet présidentiel dans le "Grand-papier-Chiffon" dit constitution, à qui Bouteflika revient toujours à chaque nécessité conjoncturelle pour le réviser à sa manière, cette fois-ci en première phase du nouveau complot que les algériens sont appelés, voire sont contraints de vivre encore..phase qui se situe évidement dans le droit fil de la mascarade électorale du dernier 17 Avril..étant donné que l'Algérie connait « une Crise de pouvoir, pas une Crise constitutionnelle»,comme laissent entendre ceux qui se chargent de jouer le malin à haute échelle, du fait que beaucoup de partis politiques, de personnalités nationales, culturelles, universitaire et de la société civile algérienne auraient refusé d'y répondre présents tout en boycottant, pur et simple, l'appel du crieur public présidentiel de dernière minute,(   Ahmed Ouyahya),de participer à cette nouvelle mascarade institutionnelle. De son coté    Aboujerra Soltani la dit clairement. Après moult hésitations, il a fini par trancher. L’ancien président du MSP n’honorera pas l’invitation que lui a faite Ahmed Ouyahia d’assister aux consultations sur la révision de la Constitution -                                                                                                   

    Et c’est le même constat qui prévaut, s’agissant de la restructuration forcée du DRS, dont la mission étatique classique d’espionnage et de contre-espionnage a été profondément dévoyée par sa conversion en grande partie, au fil des ans, en une vulgaire police politique dédiée à la protection de l’oligarchie au pouvoir dont elle fait partie intégrante, aussi bien par la manipulation et la désinformation du peuple, que par l’intimidation, le chantage et la répression envers toute opposition réelle. Si le DRS paie aujourd’hui –ou presque si on croit la presse algérienne, est-ce la main de la Providence ? – les crimes commis contre le peuple algérien, et  contre le Maroc dans plusieurs cas, personne ne s’en plaindra, ni ne versera la moindre larme sur la disparition de cette sale institution dépravée.                                                                                                                                                            

    Encore une fois, le salut des algériens ne peut pas venir d’une oligarchie corrompue dans ses deux composantes civile et militaire qui a régné et règne encore sans partage sur l'Algérie,   par le mensonge, la falsification et la répression; qui a commis des crimes de sang; qui a volé, détourné des milliards de dollars; qui a pillé les caisses et hypothéqué les ressources de l'Algérie; qui a fait allégeance à l’occident, pour se maintenir au pouvoir?..Le salut  des Algériens à mon avis, ne peut venir que du peuple Algérien lui-même, guidé par des élites authentiquement élues et déterminées à créer un rapport de forces solidement ancré dans la société algérienne.Bonne lecture                                                                                                                              

    Cordialement,Chihab25