Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un sale pouvoir - Page 45

  • Les psychopathes règnent en maîtres en Algérie..!

                                                                     

     MarocLa haine algérienne contre le Maroc ? Le pourquoi et le comment..? Toute personne qui suit de près le dossier du Sahara marocain et les derniers développements de ce conflit factice qui n’a que trop duré,et avant celui-là, les retombées de la guerre des sables d'octobre 1963, ainsi que les multiples ingérences algériennes dans les affaires du Maroc, tels que les complicités directes et indirectes dans les complots et les événements de mars 1973 menées par l'Algérie contre le régime Marocain de feu Hassan II que Dieu ait son âme, s’interroge certainement et à juste titre, sur le pourquoi de cette haine et de cette rancœur de la part du régime algérien envers le Maroc et les marocains.Une animosité qui s’est amplifiée au fil du temps entre deux pays et deux peuples que tout rapproche et unit :la géographie, l’Histoire, la religion, la langue, la culture et les liens du sang. 

    Quelles sont donc les raisons avouées et inavouées de cette haine qui envenime les relations Maroco-algériennes depuis plusieurs décennies et qui hypothèque l’avenir de toute la région maghrébine. 

    Je vais essayer dans cet article d’énumérer et d’analyser de façon objective tous les griefs formulés par l’Algérie à l’encontre du Maroc et de voir s’ils sont justifiés ou non. Je tiens à préciser que mon approche n’a pas la prétention d’être exhaustive ;mon ambition se limite à apporter un éclairage supplémentaire et précis, susceptible de permettre à tout un chacun, en particulier ceux qui sont directement concernés par ce sujet, de mieux comprendre le pourquoi des tensions existant entre le Maroc et l’Algérie et par contrecoup, de mieux connaître les tenants et aboutissants historiques et politiques des relations Algéro-Marocaines et de mieux appréhender les enjeux de tous les conflits créés unilatéralement par le pouvoir algérien depuis son existence en 1962. 

    Lorsqu’on lit sur Internet les commentaires faits par des algériens à propos du Maroc, on se rend compte que la mentalité des dirigeants algériens qui font une fixation sur le Maroc comme étant l’ennemi à abattre, a décidément fait tâche d’huile chez un grand nombre d'algériens internautes tombés sous la coupe de la propagande anti-marocaine.animée hors virtuel par plusieurs engagés parallèlement à cette fin soit par les divers locataires du palais d'EMoradia d'Alger, soit directement par leur police politique le DRS 

    En effet, « l’anti-Marocanisme est une donnée incontournable dans les cadres militaires et politico- médiatiques algériens. Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc haut et fort et pluriel dans la région avec une monarchie séculaire ancrée dans l'histoire. 
    Que ce soit les hauts gradés de l’armée algérienne humiliée par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du sahara,surtout dans les glorieuses batailles d'Amgala en février 1976, ou les politiques du l'FLN, les décideurs algériens n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi. Le Maroc était la cible parfaite.Aux yeux des algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire et la machine de diffamation et de désinformation et de mensonges s'active pour toujours.

    Une Monarchie séculaire, solidement ancrée dans la société, paraphée par une légitime allégeance populaire inconditionnellement volontaire, le pouvoir marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques ; choses qui faisaient défaut aux pseudo «révolutionnaires» algériens, même auréolés par une sale guerre de libération à laquelle a largement contribué le Maroc par hébergement, fourniture d'armes et soutien indéfectible à la cause algérienne. D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse ne s’est faite que pendant la guerre de libération menée contre la France de De Gaules, ne pouvait être consolidée que sur les décombres du royaume du Maroc suite à la bonne volonté Royale de feu Sa Majesté le Roi Mohamed V Allah irahmou.

    Le maudit soit il président algérien Houari Boumediene,que la malédiction divine soit sur lui, n’avait-il pas déclaré à maintes reprises dans ses discours d'enthousiasme que «La Monarchie Marocaine représentait un danger pour la révolution algérienne» ? 
    Depuis 1962, date de l’indépendance de l’Algérie, les dirigeants algériens se sont toujours montrés négatifs, subjectifs, vindicatifs et agressifs, d’une part avec l’ancien colonisateur et d’autre part avec leurs voisins, en particulier avec le Maroc et la Tunisie de Bourguiba. Avec Habib Bourguiba, ils ne pouvaient par respirer car il leur claquait "la bride dans la gueule" en leur adressant sur les ondes de la radio Tunisienne, des paroles bâtards: «Hé ! attention, revenez au moment où nous vous recevions en boucs attachés, si vous l'ignorez, je vous le rappelle..l'Entrant je connais sa mère, le Sortant je connait son père».  Les responsables algériens n’ont jamais été capables de tourner la page et d’entretenir des relations sereines ni avec la France ni avec le Maroc. D’où les tensions et les crises à répétition qui ont toujours caractérisé leurs relations avec le Maroc. 

                                                              Les complexes des Algériens : 

    1.-Le complexe du colonisé : Plus qu’une défaite militaire et plus qu’une domination politique, économique et culturelle qui a duré presque un siècle et demi, l’invasion et la colonisation française furent un choc moral qui provoqua chez la population algérienne une profonde amertume et un sentiment de frustration et d’infériorité. Ces derniers n’ont jamais oublié le fait que les colons français en parlant des indigènes, les habitants autochtones de l’Algérie, utilisaient un vocabulaire zoologique : « Qu’est-ce que vous avez tous en France à considérer l’Algérie comme un zoo. ou une écurie à bestiaux.

    Les algériens éprouvent encore de nos jours de la rancune et une soif de vengeance, deux sentiments indissociables chez les anciens colonisés (même 50 ans après l’indépendance), à l’égard des anciens colonisateurs. Ils souffrent de paranoïa A force de croire qu’ils sont persécutés, ils ont fini par devenir persécuteurs. C’est ce qu’affirme Mr.Frantz FANON, l'écrivain Français Martiniquais, dans son livre intitulé : «Les Damnés de la terre».«Le colonisé est un persécuté qui rêve en permanence de devenir persécuteur». C’est ce qui explique le régime dictatorial mis en place en Algérie, par la junte militaire au pouvoir ainsi que les rêves d’hégémonie et de leadership à l'algérienne. 

    Tout observateur de la réalité algérienne est en mesure de voir que la situation dans ce pays n’est pas normale, c'est "le fou qui règne en maître en Algérie" .Elle est le fruit d’une politique concertée et d’une dictature militaire déguisée qui vise à brouiller les pistes et à maintenir le peuple dans la servitude et dans la dépendance. Des milliers d’opposants algériens ont été éliminés -de Mohamed Kheider tué en Espagne en janvier 1965 au syndicaliste Boualam Ben Hamouda tué par les tireurs à gâche de ce qu'on appelle en Algérie la décennie noire des années 90, des milliers d’autres vivent en exil, loin de leur pays parce qu’ils estiment que la révolution a été trahie et assassinée, le socialisme corrompu, le peuple encore une fois mystifié et asservi par ceux qui lui avaient promis la liberté, la dignité et la prospérité dans une  "Algérie de fièreté et de dignité". 

    2.-Un complexe d’infériorité : Vis-à-vis du Maroc, pays ayant une Histoire qui s’étale sur douze siècles au cours desquels se sont succédés des dynasties et des Rois qui ont fait la grandeur de ce Royaume Chérifien, particulier et unique dans le monde arabe. Ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie qui n’a jamais été un Etat ni une nation au sens propre du terme. En effet, l’Algérie n’a jamais disposé d’elle-même. Elle a toujours été sous la tutelle étrangère imposée par les Ottoman et la France. Considérée comme une éternelle mineure et y est encore malgré sa mini-majorité violée par plusieurs peuplades qui en décident de son sort. Ainsi, elle a dû subir le joug des romains, des turcs et par la suite, celui des français qui ont achevé de la mutiler. Le passé de l’Algérie a toujours été un passé éclaté, bousculé, écartelé par l’Histoire. 

    C'est pas nous Marocains qui le disent, non! C’est ce qu’a souligné Mr.BERNARD LUGAN, maître de conférence universitaire, historien de l’Afrique, directeur- éditeur de la revue «L’Afrique Réelle» et expert auprès du tribunal pénal international et de l’ONU, dans un de ses interventions à New York, lors d’un colloque consacré au dossier du Sahara Marocain, organisé par les Relations extérieures du Conseil de l'Institut Maroco-Américain.

    Les algériens font un complexe d’infériorité par rapport au Marocains. Ils font un complexe d’infériorité car ils ne sont en fait que des parvenus de l’Histoire. Ce pays n’a jamais existé. Au mieux, il fut une dépendance turque, une suite de Beylicats (l'équivalent du Makhzen chez nous au Maroc). Il était un monde d’anarchie. Il n’ y a pas d’histoire de l’Algérie. D’ailleurs, feu FERHAT ABBAS, premier président algérien du GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne en exil) l’avait dit de sa propre bouche: «J’ai visité les cimetières et je n’ai pas trouvé d’Histoire de l’Algérie, par contre de l’autre côté de la Moulouya, existe un Royaume qui a 12 siècles d’histoire»

    3.-Un sentiment de frustration : Les algériens se sentent frustrés de ne pas avoir un accès sur l’Atlantique comme c’est le cas pour le Maroc qui nage dans deux mers. «Si vous prenez une carte, vous constatez que l’Algérie a une toute petite façade sur la Méditerranée et un énorme ventre dans le Sahara, ventre totalement artificiel, puisque le Sahara n’a jamais été algérien, puisque l’Algérie n’a jamais existé par le passé. Et le Maroc lui, est un pays qui, avec son Sahara Marocain dispose d’une immense façade atlantique. C'est vrai le Maroc n’a pas de richesses minières, mais est optimiste suite à l’annonce de la découverte d’indices de gaz "significatifs". et les assurances en l'objet de Mme Amina Ben Khadra, et malgré, il a une immense façade Méditerrano-Atlantique qui s'étale sur plus de 3800 kms de long. Une richesse maritime par laquelle notre pays, et d'une position de force, impose ses diktats à l'Union Européenne, un statut que les algériens n'en peuvent atteindre avec leur Sonatrach.

    L’Algérie a d’immenses richesses en pétrole et en gaz, mais la majorité du peuple meurt de faim, elle est coincée dans la Méditerranée. Le détroit de Gibraltar peut être fermé demain, l’Algérie sera totalement enclavée, alors que le Maroc a cette immensité d’ouverture vers l’Atlantique. Et l’Algérie ne peut pas le supporter.C'est pourquoi le maudit président Boumédiane voulait ouvrir par force une fenêtre sue l'Atlantique, d'une part, pour officialiser et garder définitivement le grand territoire du Sahara Marocain oriental spolié et d'autre part, acheminer presque gratuitement le minerai de fer de Ghar Jbilat, dont le gisement se trouve aux alentours de Tindouf, jetant ainsi, le traité d'accord signé conjointement à cette fin avec le Maroc en 1964 sous la supervision Soviétique à l'époque.

    Ce maudit soit il Boumediane, joua sur les mots pour s'offrir le soutien total de l'opinion publique locale algérienne dans ses fâcheuses actions contre le Maroc, murmurant aux siens qu'il mettra un cailloux dans le soulier de Hassan II par une surprise au Sahara, qu'il considérait "occidental" et déclara en contradiction en 1974 à Agadir que l'Algérie n'a besoin ni du "ni du sol ou du sous-sol du Sahara" et il appuie ouvertement le Royaume du Maroc de Hassan II dans toutes ses démarches contre l'Espagne de Franco. A sa sortie du palais Royal d'Agadir il menaçait verbalement le président Mauritanien feu Mokhtar ould Daddah, si ce dernier contribuerait à soutenir la thèse Marocaine au Sahara.

    4.-Un sentiment d’envie et de jalousie : Les dirigeants algériens ont de tout temps envié aux Rois du Maroc leur Aura et le prestige considérable dont ils jouissent non seulement auprès du peuple marocain, mais aussi auprès des grands de ce monde et des autres nations. Cela me rappelle une interview accordée à une journaliste de la chaîne de télévision Emaratie DUBAI par Bouteflika quelques mois après son investiture (1999-2000), et qui confirme le bien-fondé de ce que je viens d’avancer et qui montre que les dirigeants algériens ne sont pas à une contradiction près et qu’il existe un grand écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent vraiment.  la journaliste Emaratie pose une question à Bouteflika :Mr.le président, selon vous, quel régime politique conviendrait le mieux à l’Algérie ? Réponse : La Monarchie, comme celle du Maroc?. 

    5-Sentiment de vengeance : A) Les algériens accusent à tort le Maroc d’avoir trahi Emirhom Abdelkader et d’avoir pactisé avec l’occupant français. Mais l’Histoire est là, présente, inusable, pour rafraîchir les mémoires défaillantes de ceux qui auraient oublié ou font semblant d’ignorer les énormes sacrifices consentis généreusement par les Marocains pour venir en aide aux frères algériens depuis 1830, en passant par leur noble guerre de libération de 1954-1962. 
    Après la bataille d’ISLY, le Maroc venait de perdre la première guerre de son Histoire, ainsi que son prestige d’invincibilité militaire, sacrifiant dans cette bataille 800 morts tombés au champ d’honneur et autant de blessés. Cette défaite militaire aussi sanglante que ruineuse, marquera le début du déclin du Maroc. 

    Après la bataille d’ISLY en août 1844, la révision des frontières qui avait suivi la défaite Marocaine, avec le traité de Lalla Maghnia du 18 mars 1845, donnait à l’Algérie française Tindouf qui ne l’intègre dans territoire d'Algérie-Française qu'en 1953, le Touat, la Saoura et Tidikelt, territoires constituant le Sahara Marocain oriental.  La France occupa et intégra par la suite d’immenses terres Marocaines dans son département de «l’Algérie française», entre autres Colom-Bechar, Abbadla,Taghit, Ben Goumi, Kenadssa, Sabela, Merkala,Tabalbala et Timimoun en 1903, etc. Et à chaque fois, après de sanglantes batailles qui décimèrent des tribus marocaines entières. 

    B)Le début des bluffs algériens..Le détournement par la France en 1956 de l’avion Marocain avec à son bord les cinq leaders algériens du FLN. (- Ahmed Ben Bella - Ahmed Ait Houcine - Mohamed Kheider - Mohamed Boudiaf et Mustapha Lachraf). Une autre accusation gratuite et infondée de la part de l’Algérie qui commence à rassembler "les petits bouts de bois", comme en dit en dialectal Marocain, pour inaugurer et marquer son hostilité au Maroc.
    Pour rappel, le Maroc avait à l’époque, dénoncé vigoureusement cet acte de piraterie par la voix de Sa Majesté le Roi  feu Mohamed V et celle du Prince héritier Moulay El Hassan, qui devenait après le Roi Hassan II. A noter également que le Royaume du Maroc avait rappelé son ambassadeur à Paris pour consultation en signe de protestation. 
    Mr.Houcine Ait Ahmed, le leader Kabyle historique du FFS Algérien (Front des Forces Socialistes), qui a rejeté toute implication Marocaine dans le détournement de l’avion qui le transportait avec les autres dirigeants du FLN de Rabat vers Tunis, ajoutant que Feu Mohamed V était allé jusqu’à proposer à la France «d’échanger son fils, le prince héritier) contre la libération de ses hôtes algériens». 

    L’histoire nous apprend que lorsque le Roi Mohamed V a appris la nouvelle du détournement de l’avion, il a interrompu son dîner : «Je suis perdu » a-t-il dit. L’autorité du Sultan est sévèrement compromise. Feu Mohamed V veut tout d’abord radier tous les français de la fonction publique et chasser tous les coopérants Français du Maroc, puis se rendre sur le champ à Paris. Finalement,le Sultan a téléphoné à Mr.René Coty, alors Président de la République Française, le rappelant à  l'ordre : 

    «Les algériens étaient placés sous ma protection. Mon hospitalité a été violée. Vous connaissez l’âme musulmane. C’est une question d’honneur. Le Coran dit : «Ton hôte est plus sacré que toi-même». Je suis prêt à donner mes fils en otage face à  leur libération». 

    C.-La guerre des sables : En Octobre 1963, un bref conflit armé oppose les armées marocaine et algérienne. C’est la guerre des sables. En cause, les territoires du Sahara, autour de Tindouf que la France a annexés à sa colonie algérienne et que l’Algérie indépendante refuse de rétrocéder au Maroc en avançant comme argument le principe de « l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation ». 

    Concernant la guerre des sables de 1963, voici le témoignage de Mr. Claude KRIEF,un journaliste français dans le site Français -Ina.fr : «Peu de temps après l’indépendance de l’Algérie, le climat s’envenime entre les deux pays à propos de la délimitation de leurs frontières. L’armée algérienne attaque des postes frontaliers Marocains, le Maroc se défend et riposte». 
    Ainsi, le 8 Octobre 1963, c’est Alger qui a déclenché les hostilités : l’armée Algérienne avec la logistique de l'armée Égyptienne de Abdenaceur attaque les forces armées royales à Hassi Beida et Tinjoub dans la province d'Ouarzazat. Les combats cesseront le 4 Novembre par médiation des sages de l'OUA (Organisation de l'Unité Africaine). 

    Mr.IGNACE DALLE, journaliste Français dans le Monde diplomatique, qui a longtemps travaillé comme journaliste au Maghreb et qui connait bien les pays de l'Afrique du nord, écrit à ce propos : «Ce qui est certain, c’est que dans ce dossier complexe, la qualité des arguments marocains et le comportement fraternel du Roi Mohamed V pendant la guerre d’Algérie- même s’il était peu concevable qu’il en fut autrement- méritaient un traitement plus convenable, moins cavalier et provocateur de la part de l’Algérie». La guerre des sables, quoiqu’il en soit, est gagnée par notre pays, même s'il n’a pas réussi à récupérer tous les territoires qui lui appartenaient et qui avaient été annexés par la France à l’Algérie-Française en 1903. 

    D.-La Marche Verte et la riposte Algérienne : 1) Création par l’Algérie du polisario : Si l’Algérie prétend, comme elle le dit, ne pas être partie prenante dans ce conflit et qu’elle défend seulement les bonnes causes et le principe du droit des peuples à l’autodétermination, pourquoi son soutien se limite-t-il exclusivement au polisario ? 

    L’Algérie qui se dit «révolutionnaire» et qui prétend se battre pour l’autodétermination des peuples opprimés, pourquoi refuse-t-elle d’appliquer ses principes ailleurs ? Pourquoi l’Algérie ne soutient-elle pas : *Le Tibet et Taiwan ? (De peur de la Chine). *La Tchétchénie ? (De peur de la Russie). *Les Kurdes ? (De peur de la Syrie, de la Turquie, de L’Iran et de l’Irak). *Le Kosovo ? (De peur de la Russie qui soutient la Serbie). *Les Basques ? (De peur de l’Espagne). *La Corse ? (De peur de la France). *Chypre ? (De peur de la Turquie). Elle applaudit seulement le type de Timor Charqya (Sans peur du Portugal ou d’Indonésie), et encore plus elle impose sa loi de force, militaire et diplomatique au Maroc par autodéterminer un mélange de peuple qu'elle a rassemblé par des enlèvements sous la menace de baïonnettes et de crosses d'armes. Quelle contradiction flagrante et quelle hypocrisie.

    2) L’expulsion des marocains vivant en Algérie : En riposte à la Marche verte du Roi HASSAN II, Boumediene, soutenu par Bouteflika, alors ministre des affaires étrangères, déclenche «Une marche noire» qui portait préjudice à des Marocains innocents. Ainsi, le 8 Décembre 1975, jour de l’Aïd Al Adha, les autorités algériennes expulsent d’Algérie des centaines de milliers de marocains (45000 familles) vers leur pays d’origine. Des familles ont été désintégrées, des enfants séparés de leurs parents, des femmes de leurs maris .De surcroît, ils ont tous été dépossédés des biens qu’ils ont accumulés durant des années de labeur. Le Maroc accueille ses 350.000 Marocains à bras ouverts en recasant le maximum d'entre eux dans la vie normale. Par sa mauvaise volonté Boumédiane attend à l'autre coté, avec ses semi-remorque pour accueillir les siens croyant que le Maroc fera de même. Mais la sagesse et la clairvoyance de feu Hassan II étaient plus fortes que la haine algérienne et les ressortissants algériens résident au Maroc ont été épargnés de ce cauchemar et ne subissaient pas le même sort que le voulait le pouvoir algérien de Boumédiane.

    3) L’implication directe de l’Algérie dans le Sahara marocain : Le 28 Novembre 1975, suite aux accords de Madrid, les marocains pénètrent à Smara. Le 11 Décembre, les FAR font leur entrée à Laayoune, puis le 9 Janvier 1976 à Boujdour,le même jour, les derniers éléments de la légion espagnole quittent humiliés le Sahara Marocain.  et le 14 août 1979 à Dakhla dans l'Oued Eddahab. 

    L’Algérie, laissée en dehors des accords de Madrid, décide de précipiter son armée dans le territoire du Sahara marocain. Pour la seconde fois, le Maroc et l’Algérie vont pouvoir se confronter. Après sa défaite lors de la guerre des sables, l’Algérie qui se sentait offensée par le Maroc, était assoiffée de vengeance. La deuxième fois qu’algériens et marocains s’affronteront directement sera la bataille d’AMGALA en 1976, en pleine guerre du Sahara. 

    E-La bataille d’Amgala : Le 27 janvier, la guerre éclate entre les deux pays voisins dans la localité d’Amgala. L’armée marocaine était commandée par le général Ahmed Dlimi. Le 29 janvier, l’armée algérienne a été contrainte de se retirer de la région d’Amgala, en laissant 100 morts et 201 prisonniers entre les mains des FAR ; ces derniers seront relâchés par la suite par Sa Majesté le Roi Hassan II, fraternité oblige. En effet, malgré la victoire des FAR sur l’armée algérienne, le Roi HASSAN II a opté pour l’apaisement et le bon voisinage et a libéré tous les prisonniers de guerre algériens sans faire de tapage ni de chantage en leur offrant chacun une radio transistor 10 (!) je crois pour écouter davantage les défaits de l'Algérie dans les sables mouvants du Sahara Marocain. 

    Après la bataille d’Amgala, regardez bien.. Dans un message au maudit Boumediene, Sa Majesté le Roi HASSAN II en tant que Chef suprême d'Etat major général et Commandant des Forces Armées Royales déclarait en la qualité du plus fort : « Je vous adjure d’éviter au Maroc et à l’Algérie un autre drame. Je vous demande aussi de faire en sorte , soit par une guerre loyalement et ouvertement déclarée, soit par une paix internationale garantie, que dorénavant, on ne dise plus chez moi, dans mon pays, parmi mon peuple, Algérie=Inconstance ». 

    F.-La guerre civile en Algérie... En 1994, après l’attentat perpétré à l’hôtel ASNI à Marrakech(4/6/94) dans lequel sont incriminés les services secrets algériens, implication confirmée par Karim Moulay Anekkabun, agent des Services secrets algériens (DRS),les autorités marocaines ont décidé d’instaurer les visas pour les ressortissants algériens désireux de se rendre au Maroc. L’Algérie riposte en décidant la fermeture de ses frontières terrestres avec le Maroc. Ce qui a accentué l’isolement de l’Algérie sur la scène internationale. Confrontés à un terrorisme aveugle, les algériens ont considéré la décision marocaine comme un «lâchage» incompréhensible de la part de leurs voisins dans un contexte où l’Algérie avait besoin d’être soutenue. 

    Par ailleurs, l’Algérie accuse le Maroc de s’être réjoui de ses malheurs pendant la décennie noire .Elle accuse également le Maroc ainsi que la Tunisie et la Libye, sans preuves à l’appui, d’avoir fourni des armes aux islamistes du FIS (Front Islamiste de Salut). 

    En réalité, la position du Maroc est connue et a toujours été claire ; elle se caractérise par la neutralité et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. Pour mieux dire, le Maroc considérait ce qui se passait en Algérie comme une affaire  interne «Algéro-algérienne». 

    En outre, si l’Algérie a connu l’une des plus sanglantes guerres civiles, ce n’est pas le Maroc qu’il faut incriminer. C’est la junte militaire au pouvoir qui a refusé la transition démocratique représenté par le FIS, élu par le peuple algérien. Ce sont les généraux algériens qui ont bafoué, par un complot électoral le 11/1/92, la volonté du peuple algérien et saboté le processus démocratique qui a abouti à la victoire du FIS en 1992. 

    Personnellement, j’estime que le seul grief que l’Algérie peut faire au Maroc, c’est d’avoir cru en elle. En effet, le Maroc a toujours opté pour le bon voisinage, la fraternité et la solidarité, souvent au détriment de ses propres intérêts, alors que l’Algérie a toujours fait preuve d’inconstance et de fourberie à l’égard du Maroc. Les marocains, seigneurs de la guerre certes, demeurent cependant une nation foncièrement pacifique, un peuple militant qui n’entend plus se laisser déposséder au nom d’une quelconque fraternité, de la moindre parcelle de son territoire. 

    En guise de conclusion, j’aimerais m’adresser directement aux dirigeants algériens, en espérant que ce message parviendra jusqu’au locataire du palais d’Al Moradia suite à sa quatrième intronisation du 17 avril écoulé : 

    Mr. le président de la République Algérienne Démocratique et Populaire.. J'ai décidé, moi le simple citoyen Marocain, de vous écrire et de m'adresser à vous. Ou plutôt écrire pour l’histoire car je sais, depuis belle lurette, que vous ne lisez plus le courrier destiné à votre présidence. Je sais aussi que vous ne recevez plus de lettres parce que vous subissez l’embargo ou l’état de siège de ceux-là même qui vous ont contraint au passage en force.

    Je sais que ça fait un bail que vous ne lisez plus la presse, que vous ne regardez plus les chaînes de télévision depuis fort longtemps, depuis votre premier séjour à Val-De-Grace et particulièrement depuis votre mise en fauteuil roulant, je sais que vous ne parlez qu'à laide d'amplificateur qui amplifie votre voix.  Je sais  que les affaires courantes de l'Etat sont éparpillées par le jonglage de votre entourage que dirige votre frère Said. Je sais que vous ignorez tout du traitement infligé à votre pays et à votre peuple auxquels vous avez promis, la main sur le Saint-Coran, "Al Izza wa Lkarama’’. Je sais que vous ignorez que "Jazair Al Izza wa Lkarama’’ subit la peur, le harcèlement, la régression et le terrorisme -in Algéria- et j’en passe.

    Sachez que ce n’est pas en dénigrant et en dévalorisant notre pays le Maroc que l’Algérie pourra rehausser son image sur la scène internationale. En cherchant à affaiblir, à amoindrir et à détruire votre pays voisin le Maroc, pays où vous êtes né, où vous avez grandi et étudié, vous œuvrez à votre insu à l’autodestruction de votre propre pays l'Algérie. 

    Vous devez avoir le courage moral et politique d’admettre que vous et vos prédécesseurs, avez échoué sur toute la ligne sauf sur un point : vous avez réussi à semer la haine et la discorde entre le peuple algérien et le peuple marocain et à handicaper le développement de tout le Grand Maghreb, vous mériteriez des éloges pour cela. 
    Soyez convaincu Mr le président, que la haine injustifiée et injustifiable que vous  et vos généraux n’avez pas cessé de vouer au Maroc, à son Roi et à son peuple, vous brûlera un jour, beaucoup plus que ne l’a fait la décennie noire des années 90. 

    Avec votre permission Mr.le président, il y a une question qui m’obsède et que je voudrais vous poser, à vous, à vos généraux et à tous ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie : « Est-ce que vous arrivez à dormir avec toute cette haine maladive envers le Maroc et les marocains et avec tous ces crimes sur la conscience et tout ce sang sur vos mains ? ». 
    Tous Marocain  est certain que la réponse est négative et que vous ne savez pas en Algérie ce qu’est le sommeil du juste. Mais la justice divine est toujours-là pour vous inculper tous. Bonne lecture.

                                                                      Cordialement,Chihab25