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Un sale pouvoir - Page 54

  • 1/5.-Algérie : Debout les morts, on change de cimetière...! (la préface)

    Par | mars 13, 2014 9:38
    Ouyahia
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    La guerre des Clans en Algérie, c’est un mythe sans fondement, estime l’ancien Premier Ministre Ahmed Ouyahia. Ce dernier a révélé lors d’une émission spéciale que lui a consacré la chaîne de télévision Ennahar TV que ni le général Toufik ni le DRS ne sont opposés au 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. 

    Selon Ouyahia, Abdelaziz Bouteflika fait consensus au sein des cercles de l’armée et du DRS, les services de renseignements algériens. Mieux encore, l’ancien Premier ministre signe et persiste : “en tant que parfait connaisseur de ses services, il n’y a aucune opposition à Bouteflika. Il est le Président de la République et détient toutes les prérogatives. C’est lui qui décide”, a-t-il affirmé.

    Ahmed Ouyahia a nié aussi l’existence de cabinet noir qui désigne les Présidents en Algérie. “Les généraux n’ont jamais fabriqué les présidents en Algérie”, croit-il savoir. “L’armée nationale est un exemple presque unique au monde dans la discipline et ceux qui parlent d’influence de l’armée sur la Présidence se basent sur de fausses données”, a-t-il encore commenté. Ahmed Ouyahia est revenu jusqu’aux élections présidentielles de 2004 pour prouver ses propos.

    - See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2014/03/video-ouyahia-il-ny-a-pas-de-guerre-de-clans-ni-de-cabinet-noir-qui-designe-les-presidents-en-algerie/#sthash.NPtjIFM2.dpuf les scénarios et les pronostics

    Lors d'une tournée qui l'a mené au Mali, en Côte d'Ivoire, en Guinée et au Gabon, le souverain a su ménager ses hôtes, n'hésitant pas à faire de longues escales.©DR SIDNA en Afrique,il a su ménager ses hôtes, n'hésitant pas à faire de longues escales pour satisfaire les sourires..

     Maroc Une mise au point..Un sale journaliste du quotidien algérien l’Expression (15/3/14) a ouvert sa gueule pour se demander :" Que cherche-t-il, le Roi du Maroc dans le désert?" faisant allusion à la dernière tournée royale qui a mené  Sa Majesté le Roi au Mali, Cote d'Ivoire, Guinée-Konakri et le Gabon, et répond à lui même que, je cite :« Les visées du Royaume sont dirigées vers le Sahara occidental».

    La rédaction du blog ne peut s'en passer de cette interrogation tendancieuse et répond à ce thuriféraire, sans être mandatée de personne, qu'elle que soit officielle ou officieuse, exprimant mon point de vue personnel  : «Le Maroc, par la clairvoyance de son Souverain, se positionne en acteur majeur au sud du Sahara» le moment où l'Algérie vit sa dernière règle douloureuse, qui l'a sorte du cycle de procréation politique, et l'a pousse à atteindre l'âge de la ménopause précoce.

    J'ajoute en plus , en répondant unilatéralement à la vraie question que doivent se poser les algériens, laquelle les pique profondément au cœur, que SIDNA Allah Inassro :«En recevant le Secrétaire Général du Mouvement Azawad Mr. Bilal Haj Chérif, au Palais royal de Marrakech, n'a pour objectif que de réconcilier le nord du Mali avec son sud. Oui, mais ça va, certes, au-delà de ça  puisqu'en fait, notre Roi et par son esprit de réconciliateur spirituel en tant qu’Émir de croyants, veut faire, par ce noble geste, du nord du Mali, le modèle à suivre par l'ONU, si la communauté internationale siégeant,en veule bien mettre fin à  l'impasse du dossier du Sahara Marocain, et si elle en a de le crédibilité en ce qui concerne le projet d'autonomie de nos provinces du sud, «Large autonomie sous la souveraineté Nationale» pour lequel notre pays a bien montré sa volonté d'aller en avant vers la sortie du tunnel.

    Ce que je crois, Sa Majesté le Roi veut donc utiliser cette innovation en politique étrangère à la Marocaine, pour prouver à l'opinion internationale que ce projet va avec la volonté de nos concitoyens sahraoui et même avec les résolutions de l'ONU sur la question Marocaine, étant donné que la mission-Christopher Ross s'est avérée infructueuse et inutile et ne doit perdurer davantage pour rien. Les analystes les plus avertis de l'assemblée Onusienne avaient, selon notre ambassadeur permanent à l'ONU Mr. Loulichki, mis en avant la cohérence des derniers périples de Sa Majesté le Roi en Afrique et plus particulièrement au Mali. 

    En ces jours-ci, la rédaction devait normalement par ses notes, entourer la chose algérienne et se planquer spécialement autour de la présidentielle. Mais cette petite introduction était nécessaire, à mon sens, pour faire savoir à nos ennemis Algériens que nous ne patinons pas dans le vide, comme ils le font à l'instant. Ils savent bien que notre pays progresse dans tous les domaines et le leur régresse davantage, par mauvaise gouvernance d'une vielle clique de la guerre froide.

    Peu importe, j'essayerai de convoiter au minimum l'atmosphère obscure que traverse actuellement l'Algérie à l'horizon du 17 avril prochain et mettre en exergue notre point de vue en tant qu'observateurs concernés officieusement par l'affaire Algérienne, sachant que beaucoup de Marocains, comme beaucoup d'autres, se sont lancés volontairement en lice, jouant les mots fléchés dans le but de "dresser des scénarios insolites et faire des pronostics", cherchant, où va-t-elle s'arrêter l'Algérie dans cette pseudo échéance présidentielle?. 

    Le 13 mars courant, Morad Medelci le membre à part entière et sujet de Sa Majesté Bouteflika, dans le royaume de Tlémcen, le gérant actuel, pour ne pas dire président, de ce qu'on appelle le conseil constitutionnel Algérien, vient de publier la liste des candidats retenus à la présidentielle du 17 avril prochain.Qui sera donc le président Algérien en 2014…? Qui sera au second rang (vice-président) pour avoir tenté de rejoindre le Palais d’El-Mouradia... ? La réponse sera livrée le 17 avril 2014 même si cette élection, selon les pronostiqueurs locaux, est déjà jouée sans campagne électorale…. Les six candidatures à cette présidentielle, dit-on, ont été validées. Il s’agit de celles de Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis, Louisa Hanoune, Abdelaziz Belaid, Ali Faouzi Rebaine et Moussa Touati. 

    A ce propos, je noterai que les deux premiers seront les favoris (Bouteflika appuyé pas son pouvoir et Benflis par les indignés du pouvoir et de la rue) et les quatre autres ne seront que des lièvres pour l'un et pour l'autre donnant à l'opinion internationale l'idée de croire que "ça joue démocratiquement en Algérie". On remarque déjà que la patronne des travailleurs algériens Louisa Hanoune aurait été chargée par l'état major d'opération électorale Taflikien, de mettre dans son programme de campagne un seul mot d'ordre, tel que : «De ne pas accepter d'observateurs internationaux pour cette échéance». Elle a commencé en effet, à jeter prématurément, des pierres dans ce sens, faisant le semblant de crier qu'elle est contrainte de mener une campagne de "guerre" avec un grand 'G' , ce qui permettrait postérieurement à Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne Taflikienne et Morad Medelci, le gérant du Conseil Constitutionnel  et Tayeb Belaiz le ministre d’État à l'intérieur de façonner la pâte électorale et jouer librement à leur guise. Comme il est fort possible, pour les organisateurs de cette mascarade de pavoiser la vitrine algérienne,et pour se faire, ils ne manqueront pas sûrement de sélectionner de faux observateurs-mannequins pour jouer le rôle de figurants en collant, au système, un papier peint de démocratie à la Cubaine.
                          

    Louisa Hanoune¹, la femme qui dirige un concentré d'Algériens ressemblants à des hommes 

    Je rappelle à mes lecteurs, à ce sujet, que, moi personnellement, j'ai acquis pas mal d'expériences sur le déroulement des élections, qu'elles soient communales, municipales ou législatives. Mon métier était toujours la cible d'accusation de fraudes électorales. En réalité non, je parle sérieusement, on ne falsifiait pas les élections à notre niveau..Nous petits commis de l'État, nous faisions prématurément que des pronostics de chance de réussite pour chaque candidat et c'est là-bas en haut qu'on imagine la carte politique. 

    En se basant sur la bonne lecture du collège électoral concerné, il arrivait parfois, en ce qui me concerne, à faire des pronostiques à 95, voire à 100%. Ce que j’essayerai de faire, à toutes fins utiles, pour cette sale présidentielle algérienne, sans pour autant oublier de regarder, un peu en arrière et jeter un coup d’œil sur  le destin tragique des présidents algériens et sur le récent historique des postulants échoués dans les soi-disant échéances électorales présidentielles écoulées en Algérie.        

    Une campagne pleine de flammèches incandescentes..Depuis 1999, tous les chefs d’États environnants l’Algérie sont morts ou  renversés et remplacés.. Zine El Abidine Ben Ali, Mouaâmar Kaddafi,  Hosni Moubarak, Mouaâouya Ould Sid Ahmed Tayaâ ont tous disparus de la scène politique régionale. Seul demeure l’inamovible Raïs Bouteflika. Si dans son entourage, on a mis en place une stratégie qui doit, une fois encore, empêcher toute opposition réelle et remporter la majorité des suffrages, on n’a pas pris en compte une dimension majeure, la nécessaire respiration démocratique d’une population avide de changement après quinze ans de pouvoir chaotique.   

    N’a-t-il jamais été expliqué aux dirigeants algériens que l’alternance au pouvoir, fut-elle simplement d’apparence, est aussi une nécessité dans un pays où la jeunesse ultra-majoritaire a légitimement soif de changement pour ne pas perdre espoir. Autant de mots qui semblent, faut-il le dire, loin de la grammaire politique algérienne. Et pourtant.... Si « leur haine de Bouteflika ne peut pas constituer une alternance politique », ainsi que veut le croire son fidèle  et "conducteur de travaux" Amara Benyounes, cela est bel et bien une erreur qui, si elle n’est pas encore fatale, peut s’avérer désastreuse. Ce qui rassemble aujourd’hui des Algériens plus nombreux à chaque manifestation, c’est bien la haine de Bouteflika assimilée au ras-le-bol d’un système qui parait à bout de souffle. Alors assurément, la haine de Bouteflika n’est pas une politique mais elle est une opposition croissante que le gouvernement et le chef de la police politique (le DRS) surveillent comme le lait sur le feu.   

    Dans cette dynamique, où la campagne électorale  prévue à partir du 23 courant, le risque de manifestations anti-Boutef se dérouler aussi en parallèle, principalement dans la rue. Le rôle des médias, publics et privés est primordial. Ce sont bien les images de télévision qui peuvent engendrer l’adhésion populaire à force de voir des manifestants pacifiques brutalisés. Dans les scénarios du « printemps arabe » en Tunisie et en Égypte, c’est la couverture des grands réseaux arabes de télévision, Al Jazeera-Qatarie en tête, qui a donné une résonance à ce qui n’était au départ que des protestations de faible ampleur.   

    Le pouvoir algérien représenté à cette séance téâthrale par Abdelmalek Sella, le directeur de campagne Taflikienne le sait bien. Au-delà des questions relatives à la proximité des dirigeants de la chaine privée et tolérée "Tv-Al Atlas" avec un ancien général du DRS, c’est effectivement la couverture par ce média des dernières manifestations anti-4ème mandat, dans la rue Algérienne et leur répression qui constituait un danger pour le pouvoir, lequel a tout de suite pris les mesures coercitives qui, de son point de vue, s’imposaient. C’est également un appel à tous les rédacteurs en chef de télévisions algériennes (publiques ou privées) à se tenir éloignés de toute couverture des manifestations à venir, ne donnant pas favoris au fauteuil roulant.   

    Côté français, on prend au sérieux ces manifestations. Au ministère des Affaires étrangères  , le dossier algérien a également fait son apparition dans le point de presse quotidien du porte-parole de la diplomatie Française. Ainsi, «partout dans le monde, la France défend la démocratie, les libertés fondamentales et le respect de ces principes dans l'organisation des scrutins électoraux», précise le porte-parole du Quai d’Orsay. Diplomatique manière de ménager les uns et les autres mais de reconnaitre qu’un scrutin électoral ne saurait s’affranchir des règles démocratiques. Façon également de soutenir, voix cassée, les manifestants dans ce contexte et ne pas avoir à rougir de ne pas avoir revendiqué les valeurs des droits de l’Homme, comme lors des premiers troubles en Tunisie en décembre 2010.   

    Mais la jeunesse et l’opinion publique locale algériennes se fichent bien du point de vue de Paris. Les choses se jouent plus certainement sur Internet où les appels à la mobilisation tel celui lancé par l’inconnu un certain Rachid Nekkaz qui aurait annulé sa candidature à la dernière minute, à  cette présidentielle, peuvent engendrer d’importantes manifestations de rue. Il est alors bien difficile pour le pouvoir d’évaluer la mobilisation qui va en découler. Quelques personnalités populaires jouent également un rôle non négligeable dans cette sphère que constituent les réseaux sociaux.   

                 C'est le bureau du président pour lequel on fait le semblant de se battre en Algérie

    Des intellectuels Algériens disent non !..Des universitaires, leaders d’opinion, joignent leur voix à celles qui s’opposent à un quatrième mandat pour Bouteflika. Ils appellent la communauté universitaire à s’impliquer dans la lutte pour un changement réel dans le pays.  

    Des enseignants à l’université d’Alger auraient observé à l’intérieur de la faculté de Bouzaréâ, un sit-in contre le maintien du système et la reconduction du Président sortant pour un nouveau mandat. Dans un appel lancé hier à l’adresse de la communauté universitaire, ces enseignants-chercheurs disent être animés par la volonté d’agir pour éviter le pire au pays. Leur démarche, première du genre, est motivée par le danger qui dit-on, guette le pays, lequel patauge dans une situation de blocage politique inédite.  

    Parmi les premiers signataires de cet appel, on trouve des sociologues, des politologues, des historiens, des linguistes (comme Khoula Taleb El Ibrahimi ayant fait l'objet d'une de mes notes antérieures), des critiques littéraires et des spécialiste de sciences politiques. Un concentré d’intellectuels qui ont l’habitude d’intervenir dans des débats publics pour analyser les questions d’actualité et d’intérêt général en Algérie. Ces intellectuels considèrent que leur pays, l’Algérie mérite «un autre avenir» que celui façonné par les détenteurs du pouvoir. Ils rejettent les arguments des promoteurs du 4e mandat selon lesquels le Président sortant «est le garant de la stabilité» et la situation actuelle peut entraîner l’Algérie vers le drame d’une déstabilisation aux conséquences désastreuses.  

    Ces enseignants refusent de rester passifs devant une scène politique marquée par la corruption, la violation des libertés, le viol de la Constitution, la négation de la volonté populaire, la dilapidation des richesses du pays et la transformation des institutions de l’État en comités de soutien pour le maintien de l’autocratie. Pour eux, il y va de l’avenir du pays, et en tant qu’intellectuels ils veulent assumer leurs responsabilités en agissant pacifiquement pour provoquer le changement espéré par des millions d’Algériens. Ils soulignent qu’ils ne peuvent rester indifférents devant un système finissant qui a acheté, achète et achètera la paix sociale en dilapidant les profits de la rente pétrolière afin d’endormir et contrôler les Algériens, asseoir sa mainmise sur les richesses du pays et perpétuer un système vieillissant, à l’image de son chef que l’on veut  imposer aux algériens pour plusieurs années encore».  

    Ils s’élèvent non pas contre le 4e mandat mais tout le système. Il ne s’agit ni d’un quatrième mandat ni d’un cinquième, voire d’un énième, ni même d’un quelconque candidat, soutiennent-ils. Pour forcer le destin, ils appellent la communauté universitaire à se mobiliser pour exprimer son refus de la perpétuation de ce système et pour l’instauration d’un État civil libre et démocratique respectueux de la volonté populaire. 

    Le Mugabé  de l'Algérie..Avant ces enseignants, il y avaient les étudiants de plusieurs universités  qui ont manifesté en qualifiant Bouteflika à Abdelaziz Mugabé considérant que l'Algérie n'est pas le Zimbabwé de Robert Mugabé.

    D'autre part, la Syrie piégée par une guerre autodestructrice, l’Irak soumis à des tensions ethniques et religieuses dévastatrices, alors que l’Égypte, et la Tunisie, pas encore la Libye, sembles s’engager sur une voie point salvatrice.  En face d'eux, ruinées par des crises financières et économiques, les puissances mondiales réagissent, Russes et occidentaux, s’arrachent les territoires, délimitent leurs zones d’influence et exploitent à leur profit des situations qu’ils aggravent volontairement et pourrissent . C’est ainsi que Poutine est contraint de lâcher son allié Bachar Al Assad et de choisir entre la Syrie et l’Ukraine sous la pression d’une puissance Américaine intéressée et prédatrice .  

    En Algérie à défaut d’un débat concernant les modalités du départ pacifique d’un régime qui a marginalisé et ruiné le peuple dans le cadre d’une imposture où les tenants du pouvoir ont privatisé le champ politique tout en  prenant le pétrole pour leurs propres caprices, les regards s’orientent vers un candidat impotent qui a participé dès 1962 au projet qui a fini par compromettre l’avenir de l'Algérie . Tout est fait, comme si on veut traiter le mal par le mal . Des prédateurs s’acharnent pour maintenir au destin des algériens celui qui a participé aux côtés du maudit Boumediane à la planification de la faillite algérienne actuelle, comme l’homme providentiel qui mettrait fin à tous les supplices des algériens  !  

    La candidature en question est imposée à coups d’intrigues, de menaces et de malice contre la volonté d’un peuple marginalisé et malgré la réticences des généraux corrompus contraints de jouer aux complices  dans le cadre d’un compromis de coulisses et en l’absence d’une opposition qui reste divisée et préoccupée par des thèmes idéologiques repris machinalement et imprimés  sans discernement  sur des cerveaux proches des matrices. Au lendemain de sa récente nomination  comme ministre d'Etat, chargé du cabinet présidentiel, Ouyahya menaçait ouvertement les Algériens en leur disant :«Nous ou la merde!» dans l'attente d'entendre une sortie médiatique similaire de Belkhadem, nommé lui aussi , à des fins Taflikiennes, conseiller à la présidence. 

    L’Algérie deviendra-t-elle un autre Zimbabwe écrasée par un Abdelaziz Mugabé soutenu par les prédateurs locaux et par la puissance de la rente pétrolière qui n'a qu'une seule prérogative: d’acheter les faibles esprits et la paix sociale dans une Algérie mirage dite "de fièreté et de dignité ?  

    Cependant, même si le Mugabé algérien se résigne et opte pour la retraite, le calvaire des algériens ne sera pas réglé pour autant . En effet, quatrième mandat ou pas, la solution consiste à rompre avec l’actuel régime en optant pour une deuxième république . Or les tenants  du pouvoir réel, opérant derrière les coulisses, risquent de flouer une fois de plus le peuple soit en optant pour un système à la Mugabé soit en facilitant l’élection d’un Benflis qui leur permettra de punir l’arrogance de Said, le gâté du pouvoir algérien et de Gaid Ahmed Salah le général-bougre, promis vice-ministre de la défense qui, dans son  grand ventre on cache de l'ail, tout en faisant croire au peuple Algérien qu’il y a eu un changement. Une telle démarche occupera tout un "peuple dingue" qu'il soit, à leurs yeux et prolongera la vie d’un régime malade . C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre, deux coups !  

    Pourquoi la rédaction  évoque le statut des ces intellectuels, hé bien parce qu'il serait possible qu'ils voteront certes,  contre Bouteflika, tout en appuyant le candidat Benflis ou quelqu'un d'autre des candidats lièvres, leurs intentions de vote seront désorientées par la suite et truquées, voire bafouillées au profit de la fraude. Il est évident que le poids de vote de cette catégorie de mécontents penchera sûrement la balance des scores vers un sens ou vers un autre, ce qui fera, en cas de falsification de suffrages, une forte preuve  de conviction, allant jusqu'à provoquer éventuellement l'augmentation du volume des protestations et ouvrira la voie à la désobéissance civile et à la manifestation "à visage découvert" contre le pouvoir. Et ça serait un des ingrédients fort pour un nouvelle guerre civile, dont personne ne peut imaginer les conséquences qui en découleront.  

    Bien sur le pouvoir et ses représentants, en particulier Amar Saâdani, le patron du FLN, ne s’y trompent pas. Sur un site d’information Algérien, il a averti des risques qui selon lui sont en germe avec le développement de plateformes démocratiques de type Barakat!. Très classiquement comme un leitmotiv, il tente de faire peur aux Algériens : « Nous ne voulons pas revenir aux années 1990, les Algériens veulent la stabilité. Ils en ont marre du chaos et de la dévastation.» L’argument de campagne pro-Bouteflika est martelé à chaque instant et sera usé jusqu’à la corde d’ici au 17 avril. Pas sûr qu’il suffise à éteindre ce qui n’est encore, aujourd’hui, que des flammèches incandescentes.   

    De ce qu'on constate en tant qu'observateurs avérés, personne ne peut remplacer Bouteflika dans un pays dominé par une génération de la jungle, constituée de vieilles hyènes, une génération sortie des débris de la deuxième guerre mondiale, de la guerre froide et de ce qu'on appelle la guerre de libération Algérienne  ! Si l'on écoute bien les discours de ses partisans classés en trois catégories :   

    -La première ; Celle qui tire directement profits du système tel qu'il est conçu, sombre dans un pathétique et écœurant le "léchage", elle le défend becs et ongles, car son existence dépend de la sienne, -La deuxième ; Traumatisée et fatiguée par la décennie rouge ,voit en sa personne un sauveur, celui qui pacifiât le pays,  -La troisième ; Plus soucieuse celle-là de la stabilité du pays et craignant le pire pour l’État Algérien, dans un contexte interne trouble et dangereux, opte pour lui , comme étant la seule alternative possible, pourvu qu'il continue d'assurer la stabilité du pays et prolonger "l'ère de miel" entre l'Algérie et la dilapidation, à tort et à travers, de fonds publics et faire brûler davantage le torchon avec le Maroc.   

    À partir de là, on comprend bien à quel point l'Algérie est dans l'impasse, à cours d'idées et de perspectives ; L'Algérie  existait sur le carnet de notes du colon Français, bien avant Benbella, Boumediane, Chadli, Boudiaf, et avant Bouteflika lui même, elle restera après lui en tant qu 'une Algérie-veuve dépourvue d'hommes d’État crédibles, censés rendre le souris au peuple algérien, nul n'a donc le droit de la cantonner, de la résumer à sa personne ou à ses prouesses aussi grandioses.C'est du moins le souhait de chaque algérien crédible. 

    (A suivre.-La rédaction promet de publier une note à chaque vendredi, d'ici la fin de la farce algérienne, suivant un agenda allant du 14/3/14 au 16/4/14.                                                                                        

                                                                                   Très cordialement,Chihab25

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    1.-Cette 1.-femme Algérienne qui ne ressemble ni à Margaret Thatcher ni à Angella Merkel, oratrice, comme le notre Ben Aâtik, chef du parti de travail Marocain..Les deux maîtrisent le bla-bla, sans pouvoir pour autant décrocher,chacun en ce qui le concerne, son siège au parlement de son pays.