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Un sale pouvoir - Page 52

  • 3/5.-Algérie : Debout les morts, on change de cimetière...! (QG Benflis)

                                                                                                                  Les deux  favoris.

     Maroc  Remarque.. Avant tout, et par cette petite introduction qui me parait nécessaire, je doit faire savoir à nos ennemis Algériens que nous ne patinons pas dans le vide, comme ils le font à l'instant. Ils savent bien que notre pays progresse dans tous les domaines. Sidna, nous l'avons vu, il  œuvre et ouvre toutes les voies vers tous les horizons pour la grandeur de notre pays. Nous remarquons de l'autre coté, nos voisins algériens se mordent les doigts en regardant leur écurie régresser davantage, et stagne encore dans l'espace glaciale de la guerre froide.

    Ces deux B.B sont les favoris de la mascarade algérienne, si on croit  à la raison qui impose, en général, la tenue d'élections justes, transparentes et sans fraudes.. Sur cette gravure, que j'ai retiré de la presse algérienne, est écrit en arabe : « خياران احلاهما مر,, وجهان لعملة واحدة». C’est vrai, deux choix, le meilleurs est amère et deux figées de la même monnaie.,Effectivement nous sommes obligés, malgré nous, de faire indirectement le choix à distance, du moins en virtuel. Étant donné que notre pays est malheureusement concerné par force de voisinage et de géographie.

    Des milliers de kms nous séparent de ces deux sales figures. L'une natif d'Oujda au Maroc, est la plus ingrate, l'autre je ne sais pas d'où, l'une et l'autre font l'actualité aujourd'hui. C'est encore une photo surgie du néant, presque effacée par la polémique qui sévit dans toute la société algérienne. On distingue clairement, le regard hypocrite, de l'un et de l'autre. Des visions maladroites et le miracle de la technique les font ressurgir sous les yeux d'un électorat perdu dans les nuages de mensonges. C'est une photo pub, dont tout le monde connait les circonstances. Qui, dans leur entourage ne voulait pas en faire une exposition en cet avril 2014 ? Ils posent, pas pour nous Marocains, mais pour faire plaisir à leurs dingues électeurs.

    Dans mon imaginaire personnel, ces deux postulants imposés par la nécesité, ne pouvaient être qu'un autre moyen de turbulence avec notre pays, ou même espiègles. Mais alors, on ne trouverait guère de bons interlocuteurs à notre frontière-Est, hélas. Or, nous serons contraints de construire une nouvelle page d'histoire, sombre davantage, avec cette mauvaise voisine l'Algérie que le bon Dieu a bien voulu mettre à notre compte. 

    Pour rappel, la rédaction du blog se tient à assurer, le suivi de ce théâtre algérien pour épargner à ses lecteurs, surtout les plus lointains, d'user de leur temps pour accompagner le tourbillon qui déboulonne actuellement l'Algérie. Les sorties médiatiques spectaculaires d'Ammar Saâidani, le maitre-Drabki du FLN, contre le patron du DRS, n’étaient que des tirs en l'air, voire des tirs en "cartouches à blanc",  qui selon les observateurs n'ont provoqué, que le resserrage des rangs et la consolidation de liens entre la caserne Daly Brahim, le siège de l'homme fort de l'Algérie et les égouts du palais d'ElMordia d'Alger et ce, vraisemblablement, pour secouer, voire préparer l'opinion publique locale algérienne à accepter éventuellement tout compromis devant combler la vacance de la présidence algérienne.

    A cet effet, je continuerai, comme j'avais promis depuis la première note de cette série (14/3/14), de convoiter d'ici le jour -J-, l'atmosphère obscure que traverse actuellement l'Algérie à l'horizon du 17 avril prochain et mettre en exergue notre point de vue en tant qu'observateurs concernés officieusement par l'affaire Algérienne, sachant que certains Marocains, comme beaucoup d'autres, se sont lancés volontairement au jeu de mots fléchés dans cette mascarade, faisant des pronostics", imaginant les scénarios possibles dans cette pseudo échéance présidentielle?. 

    On apprend au compte Facebook, de Mr.Mohamed Ben Hammou, le directeur du Centre Marocain des Études Stratégiques CMES, que ce dernier aurait animé, l'année dernière, quelque part à Rabat, une conférence dans laquelle il disait que la figée d'Ali Benflis est la plus concevable à toute concertation éventuelle avec l’Algérie, ou négociation devant aider les relations Maroco-Algériennes à sortir de l'impasse, même si la règle stipule que "La chienne n'accouche que des chiens"

    La scène politique Algérienne en pleine effervescence ه L'élection présidentielle d'avril prochain reste l'enjeu d'un rendez-vous crucial pour les Algériens. Les qui s'affrontent ne vont pas connaître de répit. Avec le président candidat qui postule pour la 4eme fois, les divergences autour de sa candidature n'ont jamais été étalées, comme cette fois-ci, sur la scène publique locale algérienne. Mais le bouillonnement électoral ne cessera pas de sitôt. 

    A quelques semaines du jour J, les dés sont jetés pour un débat effervescent ponctué par des dérapages verbaux inédits, des récriminations et des règlements de comptes entre deux factions principales. Dès l'annonce de la candidature de Bouteflika, le camp favorable dirigé par les «grosses cylindrées» de la politique ont été aux anges d'apprendre la nouvelle. La phase préparative était déjà enclenchée pour un 4e mandat qui devait aboutir avec une situation inédite de la maladie d'un président déjà mort physiquement.
     
    Dès lors, le camp adverse d'Ali Benfis et les autres s'est positionné avec un marquage de personnalités tels les boycotteurs de l'élection qui ont entonné dans leur campagne des slogans hostiles aux tenants du pouvoir. Le discours politique s'est focalisé autour du triptyque «sécurité, stabilité et paix sociale» pour prévenir des dangers et les éventuelles menaces imaginaires de déstabilisation qui peuvent provenir de l'extérieur. C'est dire que cette élection est placée sous tous les signes de danger et de turbulence. 
     
    Les agitateurs de l'opposition de Bouteflika qui brandissent l'étendard de l'alarmisme sont confrontés à un slogan propagandiste qui évoque que «l'Algérie est épiée par les officines des pays puissants qui n'hésitent pas à manipuler des cercles contestataires» pour créer le chaos dans un pays qui se relève difficilement d'une tragédie exsangue qui a coûté des milliers de vies humaines et des pertes considérables sur les plans sécuritaire, sociale et économique algériens. Les aspirations à un apaisement de la situation politique et sociale devient ainsi le pari des candidats en lice, ou plutôt des deux candidats favoris en piste. 
     
    Dans ce collimateur, les candidats à l'élection présidentielle jouent à fond cette carte. Cependant, les observateurs relèvent un trait commun pour tous les candidats, c'est l'absence de programmes solides et d'une vision à terme qui projetterait le pays dans l'après-17 avril. Au lieu de cela, les citoyens ont eu le droit durant la période de pré-campagne à des sentences insipides et déclarations outrageuses et diffamatoires, qui renseignent bien sûr la faible culture politique des uns et des autres. 

    De même que pour donner plus de crédibilité à ce rendez-vous électoral, les autorités ont invité des observateurs internationaux, préparés d'avance pour témoigner et pour prendre le pouls d'un vote qui s'annonce frauduleux sur tous les plans. Mais pour contrarier ce plan, certains pays du vieux continent, dont la France, se sont permis de conseiller aux autorités algériennes de «respecter les libertés publiques et le droit à la manifestation» comme ingrédients de base à la démocratie, si elles veulent bien jouer au scrutin juste et transparent. Je crois qu'avec un pouvoir autoritaire en Algérie, ce genre d'appel est indésirable et condamné à s’évaporer dans les cieux de la méditerranée,  avant même d'arriver à  Tayeb Belaiz, le ministre algérien de l'intérieur.

    Et pourtant, c'était une belle manière de s'ingérer dans les affaires internes d'un pays qui ne peut régler ses différends à lui seul, comme l'Algérie. Toutefois, les dernières déclarations et les sorties médiatiques des politiques algériens qu'on appelle désormais chez les chroniqueurs algériens, le réveil de ceux de la grotte (Ahl Lkahf ) est pas fortuit puisque certains d'entre eux tentent de justifier par leurs appels et leur jeu de manipulation à «un renversement indirect du pouvoir». Ce qui placerait de l'aveu de beaucoup d'acteurs politiques algériens dans l'incertitude de la stabilité institutionnelle du pays tant recherchée. Cela étant, une telle entreprise est pour l'heure non encore déjouée par faiblesse de ses promoteurs, qui doivent refaire leurs classes préparatoires en politique. Je m'explique autrement  :

                                  ويقوم ألآموات من قبورهم لتحويل المقبرة                       

    إن مرض بوتفليقة وعجزه الكامل عن تسيير امور الدولة خلق ارتباكا على مستوى كل اركان وأجهزة الدولة، وخلق حتى على مستوى الإعلام نوعا من الفوضى والخروج عن المعتاد، و أصبح الكل "يلغي بلغاه" كما يقال . فحررت هذه الحالة بعض ألآفواه لتخرج للنباح في الوقت بدل الضائع، بعد أن كانوا يتداولون على الصمت سنين، ثم عادوا ليتداولوا تباعا على الكلام المباح ، آخر هؤلاء الرئيس الأسبق الجزائري اليامين زروال ، الذي كسر صمته بعيدا عن أضواء الإعلام و فضل العودة عبر رسالة مطوّلة ، ربما كان الجزائريون ينتظرونها قبل هذا الوقت بكثير، بالأخص الجزائريون الجدد منهم، الذين صاروا يحتلون الشارع ، بالحضور أو عبر التصريحات الرنانة، بعدما خابت أمالهم في نخبهم السياسية ، وقرروا رسم قدرهم بالألوان التي يرغبون فيها و لا يهم عندهم، على ما يبدو، إن اعتقلوا أو عنّفوا أو باتوا في العراء .أول العائدين بعد صمت طويل كان علي بن فليس ، صمت لمدة بلغت عشر سنوات ، ثم مولود حمروش خمسة عشر سنة،   فأحمد غزالي خمسة عشر سنة هو ألآخر، و أخيرا الرئيس الجزائري الأسبق اليامين زروال بعد خمسة عشر سنة من الصمت المدقع. ،


    والصمت الذي التزمه هؤلاء جميعا طويل ومكلف جدا بمنطق السياسة ، صمت بعمر جيل بكامله ، فهل الذين يصمتون كل هذا الوقت يستحقون من الشعب الجزائري القليل من الوقت ليستمع اليهم في خضم هذا الهرائ الدائر بخصوص الرئاسيات ؟ هل الذين يصومون عن الكلام كل هذه المدد بإمكانهم فتح شهية الجزائريين لتذوق ما يقولون ؟ الأكيد لا، ثم لا،! لأن الجزائريين الذين ظلوا عراة الظهر كل هذه الفترة ، يدركون أن صمت العائدين الجدد هو مجرد سمق في ألآذان لمخلوقات ممسوخة الوجه والفكرأصلا، مخلوقات هي صنيعة سكوت و خنوع واستسلام و تواري أمام ألة طاغية تؤثثها طغمة فاسدة من أوباش العسكر الجزائري، لكن بأي حال عاد هؤلاء الموتى وقاموا من قبورهم؟ و لماذا ؟ أكيد لم يعودوا إلا لفسح المجال لتغير المقابر لاغير، كما اريد لهذه السلسلة أن تعنون؟..!

    انتقد اليامين زروال في رسالته اغتصاب الدستورالجزائري سنة 2008 وعارض ضمنيا ترشح بوتفليقة للمرة الرابعةا ، و قبله انتقد مولود حمروش النظام ورافع مطالبا الجيش بالتغيير الهادئ و بعده خرج أحمد غزالي بربطة عنقه المعهودة ، ليعارض هو الآخر ذهاب رئيس مريض لولاية جديدة و يصف النظام بالمتوعك ، و قبلهم جميعا خرج علي بن فليس ، وهو من العائدين الجدد أيضا ، ليصرخ بأعلى صوته ضد الوضع المتردي للجزائر، ولم يتوار عن الأنظار، مثلما فعل سابقوه من أمثال مولود حمروش  وأحمد غزالي  أوكما سيفعل بالتأكيد زروال.. للتذكير فقط ، كان هذا زروال ضابطا صغيرا ضمن الضباط الجزائريين والمصربيين الذين اعتقلوا في قرية "عين الشواطر" المغربية إبان حرب الرمال مع الجزائر  في شهر اكتوبر من السنة1963. ،

      وما يزال الرجل(علي بن فليس) يقاوم على طريقته الخاصة نظاما، هو يعلم أكثر من غيره أن هذا النظام حسم اللعبة سلفا، بدليل أن ألإتحاد ألآوروبي يرفض"شرعنة العهدة الرابعة" ويعتذرعن تعيين وإرسال مراقبين عنه في مهزلة محسومة مسبقا، ولا يريد أن يكون بذلك مغفلا لينطلي عليه ما يطبخه محيط الرئاسة الجزائرية في مطبخهم الوسخ .!، والسبب الواضح أنه ”عندما طلبت بعثة الاتحاد الأوروبي من الجزائر إفادتها بالقوائم الانتخابية ، فرفضت السلطات الحزائرية هذا ألآمر، متحججة بالأسباب الأمنية، وهي سوى اعذار واهية، سبب لا يمكن أن يمر مرور الكرام على مؤسسة مثل الاتحاد الأوروبي"  وبالرغم من هذا، لم ينسحب علي بن فليس كما فعل أشخاص أخرون وقيادات أخرى لأحزاب تصنف نفسها معارضة ، معلنة مقاطعة الانتخابات 

    وجهان آخران صمتا صمت المتربص بالفريسة ، لكن صمتهما لم يكن يشبه صمت العائدين الجدد ، إنهما عبد العزيز بلخادم و أحمد أويحي ، وقد كان صمت هذين الرجلين قصيرا لدواع تكتيكية لها علاقة بحساب المناصب و الحقائب ، و يختلف الرجلان عن الصنف الأول الذي توارى عن الأنظار ليركب الطائرات و ليتجول في عواصم الغرب وياستمتع ربما بقراءة الروايات البوليسية فيما عادا هذان المتملقان ليتكلما بإصوات عالية ويدافعا عن السلطة وعن ولي نعمتهما صاحب الكرسي المتحرك!

    و لعل السؤال الذي يطرح بعد رسالة زورال و الخروج الإعلامي لمولود حمروش وأحمد غزالي ، هل ينفع الآن الكلام ؟ لماذا لم يتكلم هؤلاء قبل هذا الوقت ؟ لماذا سكت زروال عن التعديل الذي طال الدستورلصالح بوتفليقة؟ لماذا لم يتكلم ومثله حمروش وغزالي عندما بدأ المطبلون يقيمون الأعراس للعهدة الرابعة قبل أزيد من سنة و نصف؟ ما الذي كان يمنع هؤلاء من الكلام؟ لماذا لم يخرجوا لينددوا بشهادة طبية زكاها المستشفى العسكري الفرنسي(فال دو كراص الباريزي) ليترشح بموجبها مجددا بوتقليقة، والتي يجهل محتواه ختى الاطباء الجزائريون المقربون من قصر الموراديا و معهم الشعب الجزائري ؟ لماذا كسروا صمتهم الآن فقط بعدما بلغ التعفين العنق الجزائري و لم يعد ينفع معه أي كلام ؟

    لقد تحدثوا و عادوا إلى بيوتهم ، و ماذا بعد ؟ أهو أقصى ما استطاعوا فعله ، و هل يستطيعون فعل شيء ؟ لو كانوا يستطيعون لما سكتوا كل هذا الوقت و تفرجوّا من بعيد ، و الأكيد أن كلامهم اليوم هو كلام في الوقت "بدل الضائع" مع فارق كبير جدا في العبارة التي تحتويها  قواميس الرياضة ، لكن منطق السياسة لا يتعاطى مع الوقت بنفس العقلية ، في السياسية المنطق يقول تماما مثل ما يقوله المثل الشعبي المغربي " اضرب لحديد ماحدو سخون " ، بمعنى أن الحسم في الأمور يكون في حينه ، و الرّد على الانحرافات السياسية لا يحتمل الإرجاء ، لأن في السياسة ايضا كلما تراكمت الانحرافات بفعل السكوت  تعفنت و طلعت منها الروائح الكريهة.

    وجب القول في ألآخير أن هذة الخرجات ألإستعراضية لجزائريين، كانوا من الآحياء، لاتبدل في ألآمرشيئا ولا تسمن ولايغني من جوع، أمام أمر محسوم يعد من المسلمات، بحيث أنها لاتعدو أن تكون مجرد فزاعات هواء من صنع ألآنانية الجزائرية التي عادة ما تتبخر وتتحطم عند الجد ، كهذه الواقعة التي اختم بها، وهي واقعة فعلا وليست من المستملحات:

    تم استدعاء مجموعة من أساتذة الجامعات الجزائرية وجلسوا في طائرة وعندما أغلقت الأبواب وأوشكت الطائرة على الإقلاع تم إعلامهم أن هذه الطائرة هي من صنع تلاميذهم الجزائريين! عندها هرع كل الأساتذة نحو أبواب الطائرة محاولين الهروب والنجاة بأنفسهم باستثناء أستاذ واحد كان يجلس في ثقة وهدوء، فسأله أحد الركاب: لماذا لا تحاول الهرب؟
    فرد : «أنا على يقين من أنها لن تطير أبدا
    »

     Le QG Benflis est opérationnel..Dopé politiquement par, «ça passe ou a casse», Ali Benflis joue le tout pour le tout, il joue son va-tout, en se déchainant contre Bouteflika, son rival principal, allant jusqu’à violer toutes les règles protocolaires au sein de la télévision,une maison algérienne sensée représenter la souveraineté de l’Etat algérien. J'essayerai de résumer son intervention et donner un aperçu général de ce qu'il avait dit.

    En parlant à travers une chaine de télévision algérienne, Ali Benflis a laissé entendre que, je cite  :  «Si vous touchez à mes voix vous allez avoir affaire à la rue», comme s’il  tentait à dire entre les  lignes, à Morad Medelci, le gérant du conseil constitutionnel, "je serais le seul et unique président de l’Algérie en avril 2014, où ça sera la guerre..! Une menace qui serait certainement rejetée par l'entourage et le souteneurs de Bouteflika qui suivaient, certes, son intervention devant la télévision.

    Le changement, maintenant… ou jamais, c’est  la nouvelle option de l’ex patron du FLN et ex-premier ministre algérien, Ali Benflis, qui veut gouverner de force, car il sait bien à qui il s'adresse, il s'adresse à un peuple dupe qui ne sait comment sortir d'une spirale politique et qui croit, au tournant, au simple tourbillon.

    Benflis rappelez-vous est un candidat, qui a dirigé  la justice algérienne, trois fois  en tant que ministre de la justice, surtout durant la décennie noire algérienne des années quatre vingt dix, prit des gants pour parler de justice alors que 38 millions d’algériens en face de la télévision suivent avec étonnement son offense à Morad Medelci du Conseil constitutionnel ainsi que ses messages de menaces, qui ont provoqués chez certains thuriféraires aux alentours du pouvoir, un climat de peur et d’inquiétude.

    Par une voix colérique, il accuse l’administration algérienne du plus haut conseil de l’Etat « le Conseil constitutionnel » d’avoir, dans le passé, détourné les voix du peuple au profit d’un autre candidat en faisant allusion à Bouteflika sans le citer nommément. Mon dossier et mes formulaires de signatures sont hallal et je ne me retirerais pas», injure Benflis à la télévision. Toujours de l’intérieur de l’enceinte d Morad Medelci, Ali Benflis, lance une deuxième menace contre le pouvoir, dans "l’idée moi ou la rue", il tente de mettre dans les têtes de Morad Medelci, le gérant du conseil et Tayeb Belaiz, le ministre de l'intérieur et ordonnance de la famille Bouteflika, que Ali Benflis de 2004 n’est pas celui de 2014, car cette fois–ci disait-il, il est prêt à faire appel à son armée d'internautes et à ses militants et milices pour occuper la rue à l’instar des rassemblements de l’ex-FIS , lors du complot électoral du 11 janvier 1991.

    Apparemment Ali Benflis revient en 2014 avec une allure d’un vieillard de 70 ans, avec des cheveux gris qui témoignent sur les archives de son long passé dans la sphère du pouvoir pour changer une Algérie qu’il n’a pas pu changer durant sa jeunesse triomphante au cœur des gouvernements algériens de 1995 à 2004.  Pris par une naïveté outrée, où, il croit que le peuple algérien est toujours naïf, il se lance dans une bataille électorale, tentant de forger sa campagne présidentielle par la protection des indications démocrates, en recrutant pour sa guerre féroce contre son rival Bouteflika une armée de Facebookeurs, comme il l’a fait entendre à l’opinion publique lors de ses interventions devant la presse. 

    Des anciens députés soutiennent Ali Benflis..À quelques pas de l'élection présidentielle, l'Algérie vit déjà au rythme de la campagne électorale, tandis qu’Ali Benflis profite de la frivolité de Abdelmalek Sellal, directeur de campagne de Boueflika, pour faire le plein de soutiens.

    Alors que  la guerre des nerfs bat son plein entre les partisans de Saâidani et ses détracteurs, les lieutenants d’Ali Benflis sillonnent  les villes d’Algérie pour  rassembler le maximum de soutiens à  leur candidat et en priorité les cadres FLN (députés et ex-députés) pour affaiblir le camp où agissent Saîdani, Sellal, Omar Ghoul,Ben Younes, Ouyahya, Belkhadem et  Said Bouteflika. Résultat : le  candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, Ali Benflis, a réussi  de rassembler environ 250 anciens parlementaires dans son Quartier Général de campagne sis à Ben Aknoune aux hauteurs d'Alger. D’après les chroniqueurs et les analyste algériens, il peut désormais compter sur un nouveau soutien politique d'anciens députés et sénateurs de différentes législatures, indépendants ou issus de partis tels que le FLN ou bien le RND, qui se sont engagés de se tenir derrière l'ex-Chef du gouvernement (2000-2003) et candidat malheureux à la présidentielle de 2004. 

    La rédaction ne va pas s'approcher de la "fièvre aphteuse" provoquée par la campagne électorale de l'un ou de l'autre, puisqu'on a tendance de chercher et dresser le scénario le plus concret qui  permet de regarder, à travers l’œil magique ou à travers le trou de la porte algérienne, le candidat le plus favoris à la présidentielle Algérienne d'avril prochain.

    Ce que je crois, l'ingrédient le plus fort sur lequel pourra compter Ali Benflis seront, systématiquement, les sympathisants du FIS (Front Islamiste de Salut). Si on croit la promesse qu'aurait donné verbalement le bureau de campagne de Benflis, aux dirigeant du FIS, par laquelle il leur permettera de s'intégrer dans la vis politique du pays s'ils le soutiennent dans sa trajectoire vers le palais d'ElMordia. Promesse rapportée par un journal électronique Algérien, indiquant aussi qu'il est fort possible que d'autres mouvements se joindront à Benflis, surtout : «-le Front de refus qui vient de se constituer par les familles des disparus de la décennie noire, -le Rassemblement des chômeurs et les indignés de Ghardaia et -le Mouvement "Barakat" qui regroupe dans ses rangs les journalistes, les artistes, les intellectuels et les défenseur des droits de l'homme» comme il a pu compter sur quelques soutiens aux poches bien garnies qui financent sa campagne électorale.

    Un mouchard¹ qui s'appelle Ali Belhaj.. Aurait été interpellé par les forces de l’ordre algériennes à l’entrée du siège du ministère de l’intérieur, le 17 février écoulé , lorsqu'il voulait soutirer les formulaires de signatures. Selon la presse locale algérienne, c’est la deuxième fois que ce mouchard du FIS tente d’obtenir le feu vert pour présenter sa candidature à la magistrature suprême du pays.  Cependant,  tous ses essais se sont heurtés au refus catégorique de la part des services du Ministère de l’Intérieur algérien.

    Selon les experts judiciaires algériens, la loi de la réconciliation nationale instaurée par Bouteflika  ne permet pas, nommément, à Ali Belhaj (le 2° selon la hiérarchie du FIS après Abbasi Madani) d’exercer la politique, ni se présenter aux échéances présidentielles, de même que  la dite loi interdit à tous les cadres du FIS, qui ont été impliqués, d'une manière ou d'une autre, dans les événements sanguinaire ou des activités contre la sureté de l’État algérien à s’intégrer dans la vie politique. Sans la grâce du président de la République en personne, Ali Belhaj ne pourra même pas rêver du poste de président du parlement algérien. Alors qu'il vise le plus haut poste de l’Algérie pour transformer éventuellement l'Algérie en Afghanistan ou en Somalie. Bonne lecture.(A suivre).

                                                                     Cordialement,Chihab25

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    1.- Mouchard, oui..! Car dans une de ses interventions de mosquées, n'a pas épargné le Maroc de ses blagues, telles que :"المغرب يحتل الصحراء الغربية ويشرد الشعب الصحراوي وله في ذلك مع النظام الجزائري مشاكل