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Un sale pouvoir - Page 56

  • l'Algérie est dans la tourmente, embourbée dans sable mouvant..

                                           Une question simple  et une réponse hypocrite?

    Sous la clémence de la folie..Lundi 17 février, une information très inquiétante tombait dans les rédactions. Un communiqué du ministère de l'Intérieur indiquait que «Des éléments de l'armée algérienne ont procédé à des tirs en direction d'un poste frontalier de surveillance FAR dans la province de Figuig et deux impacts de balles ont atteint le mur de ce poste frontalier».

    Le lendemain, une dépêche de l'APS (agence officielle algérienne d'information), rapportait que le crieur public du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a démenti ce qu'il appelait : «les allégations contenues dans une dépêche de l'Agence de Presse Marocaine MAP, selon laquelle l'ambassadeur Marocain à Alger aurait pris contact avec les autorités algériennes compétentes" sur de prétendus tirs de l'Armée nationale populaire (ANP) en direction d'un poste frontalier marocain».

    Ce qui étonne, dans cette réaction de Amar Belani, c'est qu'il ne dément pas l'incident avec autant de fermeté qu'il dément les protestations de l'ambassadeur du Maroc. Il ne le dément pas du tout. Pour les observateurs, ce qui est important, c'est de savoir si, oui ou non, l'Algérie reconnaît avoir tiré sur le poste frontière de son voisin. Car c'est cela le plus grave.C'est à ce sujet qu'il y a lieu de se poser des questions. Que l'ambassadeur ait protesté dans les formes ou pas, n'est pas l'essentiel. Avait-il des raisons de protester ? Voilà la bonne question. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, n'y répond pas. Concernant la médiatisation des faits, nombreux sont les Marocains qui pensent qu'elle n'est pas aussi efficace de ce côté-ci de Zouj Bghal que de l'autre côté algérien.

    Au Maroc, rares sont les journaux qui s'intéressent à ce qu'il se passe en Algérie... Alors qu'en Algérie, tout événement, petit ou grand, que connaît le Maroc est disséqué et commenté par l'ensemble de la presse algérienne, "carnet de charges oblige", sur un ton haineux et diffamatoire. Même la presse (Aâchra f'AâQal). Par contre, chez nous la MAP est souvent bien seule à donner des nouvelles de l'Algérie.

    Nous autres observateurs, ce qu'il nous importe, c'est de savoir jusqu'où veulent aller certains éléments foux en Algérie ? Le tir à balles réelles sur un poste frontière n'est pas chose anodine.A quel niveau peut-on situer cela dans la détérioration des relations entre notre pays et cette Algérie ? Le fait de nier l'incident par les algériens rentre dans leur pratique courante.Ils mentent et se réjouissent de le faire, et ce en vertu de ce qu'on appelle chez eux "Rojla wa nnif".

    Le jour de cet incident, rappelez-vous coïncide avec l'anniversaire de ce qu'on appelle "officiellement", l'UMA (Union du Maghreb Arabe) un groupement régional fantôme qu'on vient de lui fêter honteusement ses 25 ans. C'est vraiment un nouvel épisode de la décadence politique en Afrique du nord causée par le blocage, l'intransigeance et la folie des algériens.

    L'Algérie soucieuse d'appliquer la loi?..L’Algérie pour bien exciter son opinion publique locale contre le Maroc, elle crée les occasions pour parler du Maroc. Profitant cette fois-ci de la visite du ministre Finlandais des affaires étrangères et pour enrouler davantage ses observateurs algériens, le ministre algérien des Affaires étrangères, en réponse à une question sur l'incident du poste des FAR Ait Jormane, il s'est faufilé pour ne pas donner la bonne réponse indiquant que "l’État algérien est soucieux d'appliquer la loi algérienne et d'appliquer également ce qui est induit par la fermeture des frontières".

    Cela étant nous rappelle les circonstances de déclenchement de la guerre des sables en 1963. Alors que Ben Bella envoya ses troupes de Tindouf pour commettre leur forfait à "Hassi Beida et Tinjoub" dépendant à l'époque de la province d'Ouarzazat, cria par la suite sur les ondes de la radio algérienne que "Lmarrakchia Hagrouna" tel que?, ce n'est blizzard pour nous autres Marocains, c'est la monnaie courante de tout gouvernant, voire de tout responsable algérien.

    On se défend contre toutes les rages-dz..Où en est-on de nos relations avec notre voisin algérien ? Une question dont la réponse devient de plus en plus ardue, surtout après les dernières provocations du général-bougre algérien Gaid Ahmed Salah à travers la prise pour cible de citoyens marocains basés sur les frontières, et pour des raisons à chaque fois différentes mais toujours insignifiantes. Mais les choses deviennent encore plus grave quand il s’agit de soldats Marocains qui remplissent leur devoir sur les frontières, et qui sont mis en joue de sang-froid par les militaires algériens à partir de l’autre côté de la frontière.

    Ce qui se produit aujourd’hui sur cette frontière est expliqué par les analystes comme une entreprise consistant à détourner l’attention des Algériens tombés dans la tourmente, vers des problèmes externes, même si cela doit aboutir à un conflit contrôlé et limité avec le Maroc. L’objectif est clair : masquer les graves problèmes que vit l’Algérie, un pays qui ne sait quoi faire de ses ressources nettes de 70 milliards de dollars issues de la vente de ses hydrocarbures, dont la plupart est dispersée dans des banques étrangères, ressources exposées à l’intérieur, à la rente, à la corruption et à la dilapidation à ciel ouvert. "Aâla Aînik a Ben Addi" comme on dit au Maroc.

    Mais ce qui est certain est que le Maroc est tenu de défendre ses terres et la vie de ses citoyens, sans pour autant tomber dans le piège de ces provocations militaires algériennes, pensées et concertées, sur la ligne de démarcation entre les deux nations, et sur instructions directes ou indirectes d'une junte de généraux, fumées ces derniers temps par l'entourage mafieux de Bouteflika, qui tous, connaissent parfaitement le Maroc pour y avoir longtemps séjourné, voire pour avoir fréquenté ses écoles et universités et bouffé beaucoup d'offrandes de sa générosité.

    Soyons toujours vigilants..! Nous avons affaire à des déséquilibrés..devons-nous vraiment nous étonner de cette nouvelle agression algérienne qui a atteint cette fois un niveau inédit suite aux tirs des soldats algériens contre le poste frontière de surveillance Ait Jormane? Oui, il est de notre plein droit d’être surpris car nous avons toujours attendu et espéré de la part des Algériens qu’ils ne dépassent pas un certain degré de folie et qu’ils s’interdisent d’aller au-delà car ils savent parfaitement que la ligne frontalière est une ligne rouge dont il ne faut pas approcher, sous peine de déclencher des réactions extrêmement graves.Et savent bien plus que d'autres les séquelles et les cicatrices qu'ils ont endossé de la guerre des sables 1963 et des gifles extrêmement particulières des Amgala 1976 au Sahara Marocain.

    Mais non, nous savons que l’Algérie vit mal, très mal, le rôle joué par le Maroc en Afrique. Nous savons que ce pays considère son recul d’influence au Mali, au Burkina Faso et dans d‘autres pays où le Maroc tient le rôle d’arbitre et de faiseur de paix particulièrement apprécié par les Nations Unies – d’où la visite actuelle de Sa Majesté le Roi dans certains pays africains – est un coup porté contre lui et sa diplomatie qui a de tous temps clamé et proclamé qu’elle est la plus active et la plus apte à réussir les objectifs qu’elle s’est elle-même assignée.

    Sa Majesté le Roi Mohammed VI a redonné de la vigueur à l'esprit de la coopération Sud-Sud, comme en témoignent les projets structurants que le Souverain lance à l'occasion de Sa tournée dans plusieurs pays du continent africain, a souligné, vendredi, Joseph K. Grieboski, président du «Institute on Religion and Public Policy» (IRPP), basé à Washington.

    «Conscient de l'ampleur des défis auxquels fait face l'Afrique aujourd'hui, S.M. le Roi Mohammed VI tient à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération Sud-Sud» par le biais d'investissements et de partenariats qui aident l'Afrique à «se construire» et à puiser dans ses propres moyens pour réaliser le décollage socio-économique escompté,

    - See more at: http://www.lematin.ma/express/2014/cooperation-sud-sud_--sm-le-roi-a-redonne-de-la-vigueur-/197733.html#sthash.SaeKO0Ke.dpuf

    Sa Majesté le Roi Mohammed VI a redonné de la vigueur à l'esprit de la coopération Sud-Sud, comme en témoignent les projets structurants que le Souverain lance à l'occasion de Sa tournée dans plusieurs pays du continent africain, a souligné, vendredi, Joseph K. Grieboski, président du «Institute on Religion and Public Policy» (IRPP), basé à Washington.

    «Conscient de l'ampleur des défis auxquels fait face l'Afrique aujourd'hui, S.M. le Roi Mohammed VI tient à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération Sud-Sud» par le biais d'investissements et de partenariats qui aident l'Afrique à «se construire» et à puiser dans ses propres moyens pour réaliser le décollage socio-économique escompté,

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    C’est pour cela que nous hésitons… entre tenir ce comportement comme un acte sauvage et maladroit, dénué de toute signification connue, ou rechercher les fondements de ces agressions dans la situation extrêmement difficile vécue par le pouvoir algérien en ce moment, une situation insupportable alors même que le Maroc multiplie ses succès sur les scènes africaine, arabe et internationale.

    Que Dieu ne leur vienne en aide et qu’ils continuent de se mordre ainsi les doigts… Quant à notre Armée Royale, laquelle, je désignait dans mes précédentes notes  en "Une armée pas comme les autres", elle est parfaitement capable, de se défendre et de défendre le pays le moment venu et en cas de besoin.«je souligne et persiste sur le mot "!capable!"».

    L'Algérie est supplantée au Mali..Ça serait la cause principale de tous ces harcèlements. A peine quatre mois après sa dernière visite, le Souverain est de retour pour 5 jours à Bamako. Longtemps spectateur attentif de la crise au Sahel, notre jeune Roi Mohamed VI que Dieu l'assiste en est désormais un acteur clé sur la scène Africaine. Si vous vous souvenez mes chers lecteurs, je disais en préambule de la dernière note que le Maroc par la personne de Sidna est de retour historique et spirituel en Afrique, laissant l'Algérie avec son Union Africaine pédaler dans le vide.

    C'est vrai, c'est pas parce que je suis Marocain, non, c'est la réalité qui surgisse et qui aveugle tout aperçu algérien visant cette direction et ce n'est pas, non plus, notre Souverain qui a choisi le temps d'agir , il est clair que  la volonté divine qui en traçait la carte de route, provoquant l'immobilisme du pouvoir algérien, sauf dans l'aspect de bla-bla.

    Je m'explique : Novembre 2013 : les ministres des Affaires étrangères de 19 pays – dont la France, la Libye et le Mali – approuvent un accord sur la création, très probablement dans la capitale Marocaine, d’un centre de formation conjoint pour le personnel en charge de la sécurité aux frontières. Connu sous le nom de Déclaration de Rabat, cet accord est l’aboutissement des importants efforts du Maroc pour affirmer sa présence dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme en Afrique du Nord.

    Cette nouvelle politique étrangère s’inscrit à la suite des troubles de ces deux dernières années au Mali, pays qui, jusqu’à une date récente, relevait de la sphère d’influence d’un voisin beaucoup plus grand que le Maroc,  plus grand, oui!, mais dans l'hypocrisie, pas dans le savoir-faire, la crédibilité et la pratique, l’Algérie. Face à la crise malienne – une rébellion tribale, commanditée par le savoir-faire du DRS algérien, suivie d’un coup d’État militaire et d’une occupation jihadiste qui a provoqué l’intervention de l’armée française –, les dirigeants politiques et les experts se sont focalisés sur l’occasion qui s’offrait à l’Algérie, dit-on, forte de sa puissance militaire et de sa formidable capacité de renseignements(!), de jouer un rôle primordial dans le règlement du conflit. Mais ils ont été déçus, étant donné que tout le monde commande en Algérie et à l'heure de décision, personne ne réussisse dans sa commande.

    En poursuivant un débat sur la chaine-TV Algérienne DRS "Annahar" sur "La vérité et la fausseté du FLN",  durant lequel, le fameux Sadeq Bouguettaya, le plus grand hypocrite de l'FLN, voire de toute l'Algérie, fût encerclé par des connaisseurs de la chose algérienne, en lui privant de la large marge de manœuvre pour mentir plus. Je me suis aperçu que l’Algérie connait effectivement une vraie problématique provoquée par une autorité discrète et j'ai même constitué, comme d'autres, le raisonnement suivant: « a)L’Algérie depuis sa naissance en 1962 est devenue un État policier au service des clans, familier et autoritaire, lesquels entourés d'un collège de prétoriens, soutenu par un appareil de commandement militaire. b)Il n'y a pas d'institutions constitutionnelles, celles dont on parle officiellement en Algérie sont  des institutions de charlatanisme , issues d'élections truquées, remplacées par la police politique, le DRS du général Toufik. C'est-à-dire, celui qui a le droit de décider n'est pas responsable, ne faisant l'objet d'aucun audit politique, car il est inconnu pour le juger et celui qui est visiblement connu par son co-star civil, n'a pas le droit de décider jouant seulement le rôle de mannequin de vitrine? l’Algérie, à cet effet, est un État mafieux au modèle Russ-Poutine ».

    L’Algérie engluée dans ses luttes internes..Bien que la concentration de terroristes le long de la frontière algéro-malienne, dans les massifs de l'Est Algérien et la grande Kabylie fût un héritage de la guerre civile algérienne des années 1990, quand les islamistes armés avaient été repoussés des secteurs les plus peuplés du pays vers les zones désertiques de l’extrême sud et du nord du Mali, l’Algérie est restée en dehors du conflit, absorbée par sa politique intérieure  et ses intérêts internes. Elle s’est essentiellement concentrée sur la lutte de pouvoir entre le puissant Département du renseignement et de la sécurité – un faiseur de rois – et l'élite du Front de libération nationale (FLN), le parti  de vieilles hyènes, au pouvoir dirigé par ce Abdelaziz Bouteflika.

    Le Maroc, au contraire, s’est empressé d’apporter son soutien à l’intervention française au Mali. En comblant le vide, il a pris un avantage dans sa lutte avec l’Algérie pour dominer la région. Des perspectives jusque-là inenvisageables – exercer une influence et nouer des liens bilatéraux avec des pays du Sahel, sans que l’Algérie  et son Unité Africaine soient impliquées – sont désormais à sa portée.

    Le Maroc longtemps exclu..En raison de son ancienne rivalité avec l’Algérie, le Maroc fût exclu d’un grand nombre d’initiatives régionales en Afrique. Il n’est pas membre, par exemple, de ce qu'on appelle l'Union Africaine (ex-OUA), du Comité des chefs d’état-major – dont le siège est en Algérie – l'Algérie qui coordonnait dans "son vivant", les opérations antiterroristes de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger. Cette exclusion a eu pour effet de saper les perspectives d’une plus grande cohésion dans les réponses multilatérales à l’extrémisme Algériens, conduit par Mokhtar Ben Mokhtar et son état-major jihadiste à l'intérieur de l'Algérie , à Jbel Chaânbi en Tunisie et ailleurs!.

    De ce fait, le Maroc a des raisons géostratégiques, économiques, politiques et peut-être même expansionnistes de vouloir accroître sa visibilité en Afrique du Nord. Mais si ses motivations sont également axées sur la sécurité – il tient à stopper l’expansion de l’islamisme algérien armé dans les zones frontalières du Sahel –, le Maroc n’a qu’une carte à jouer avec les radicaux : l’autorité religieuse, conduite par le Roi Mohamed VI dans le cadre de la commanderie de croyants, a développé certaines de ses actions au Mali en offrant par exemple des bourses religieuses aux jeunes Maliens pour qu’ils puissent étudier dans les universités marocaines. En leur garantissant une formation, il cherche à combattre les idéologies radicales et à accroître la tolérance, mais aussi à dispenser un enseignement universitaire sur un large éventail de sujets, de l’histoire et de la géographie à l’État et aux droits de l’homme.

    Cette initiative et d’autres devraient renforcer l’école Malékite, une branche modérée de l’islam, et, ainsi, conforter le pays dans l’espoir de couper l’herbe sous le pied de l’extrémisme islamique algérien, au lieu de se contenter de réagir à ses attaques. Sidna n’a pas eu de difficulté à faire appliquer sa politique religieuse au Maroc, car l’État a une forte mainmise sur la religion, imposant les heures d’ouverture des mosquées, exigeant que tous les imams soient diplômés et filtrant les consignes données aux fidèles (fatwas) par n'importe quelle autorité religieuse étrangère pour restreindre l’influence de l’islamisme au Maroc.

    Cette emprise de l’État a limité la formation de groupes salafistes par rapport aux pays voisins et permis au gouvernement de tenter de récupérer des chefs salafistes. Des maisons d’édition contrôlées par l’État ont lancé un programme d’impression du Coran à l’intention des mosquées du Maroc, de l’Europe et de pays d’Afrique de l’Ouest. Notre pays le Maroc souhaite étendre au Mali et à d'autres pays Africains ce modèle de pratique religieuse standardisée et contrôlée par l’État et devenir un exportateur de l'islam tolérant.

    الملك يتجول في أبيدجان ويلتقط صورا مع مغاربة الكودِّيفوار                 Sa Majesté le Roi Mohamed VI avec les Marocains d'Abidjan en Cote d'Ivoire.

    Combattre l’intégrisme par l’instruction..En septembre 2013, le Maroc et le Mali ont signé un accord sur la formation religieuse de 500 imams maliens au Maroc pour contrer les prédicateurs pakistanais et saoudiens radicaux qui ont construit des "Madaress Coraniques" [écoles religieuses] et des mosquées au Mali. Dans ce pays comme dans tout le Sahel, où les courants fondamentalistes salafiste et wahhabite ont peu à peu remplacé le soufisme le plus modéré le Malekit.

    Si cette initiative est couronnée de succès, le Maroc pourrait exercer une plus grande influence au Mali et dans tout le Sahel. Mais il pourrait toujours nourrir des espoirs irrédentistes d’un Grand Maroc de "l'ère Almoravide" englobant la bordure occidentale du sud algérien, y compris le Sahara Marocain Oriental spolié actuellement par l'Algérie, le nord-ouest du Mali et la Mauritanie. Ce concept est né après la fin du protectorat et l'indépendance du Maroc, dans les années 1950, quand les nationalistes Marocains voulaient rétablir les frontières pré-coloniales du sultanat Marocain d'avant 1903. Mais malheureusement nos négociateurs n'étaient pas au niveau de l'ambition nationale et les accords d'Aix-Les-Bains avec la France de Guy Mollet étaient incomplets ne concrétisant pas cet espoir.

    Mais ce que je crois, l’ombre de l’Algérie continue de planer sur le Mali. Si l’Algérie devient moins distante et préoccupée par ses problèmes internes, ou si une instabilité accrue le long de ses frontières contraint son gouvernement à diriger son regard vers l’extérieur et à jouer un rôle régional plus important, elle pourrait s’imposer face à la politique étrangère de conquête par la douce puissance, menée par le Maroc.

    L'Algérie joue la compensation toute seule.. Elle se dit sollicitée par les différentes factions Maliennes..? Pour montrer qu'ils sont sur la même longueur d'ondes avec les mouvements du Maroc en Afrique, les algériens sont allés à faire bouger leurs pions en cache (le Burkina Faso, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, et le Tchad). Ils ont fait recours à ce qu'on appelle le "processus de Nouakchott", un mini-rassemblement créé à l'initiative de l'Algérie, dit-on pour la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel, selon les conclusions de la dernière rencontre des chefs des services de renseignement et de sécurité des pays de la région Sahélo-Saharienne qui s’est tenue les 17 et 18 février derniers à Niamey (Niger).

    Se comportant ainsi, l’Algérie et pour cacher son incapacité de lutter contre les activités criminelles transfrontalières, y compris le trafic de drogue (cocaïne et cannabis) et la prolifération d’armes provenant des stocks de Kaddafi, ainsi que la menace liée au retour d’éléments terroristes algériens partis combattre dans certaines parties du monde, dans la région, surtout dans le grand sud algériens qui échappe à tout contrôle d’État, elle déclenchait cette réunion qui disait-elle, fait suite aux précédentes réunions des chefs des Services de Renseignement et de Sécurité des pays concernés, tenues respectivement à Bamako, le 18 avril, à Abidjan, les 20 et 21 juin, et à Njamena, le 10 septembre 2013.

    Algérie erre dans son mauvais esprit..la fuite en avant reste le moteur du régime Algérien. Depuis 2006, date de la création de ce blog, la rédaction s’efforce de documenter tous les méfaits de l'Algérie, en particulier les terribles exactions perpétrées par les forces de sécurité du pouvoir, surtout les séquelles de la guerre civile, ou ce qu'on appelle la bas "la décennie noire" des années 1990. Et, depuis, elle marque chaque échec ou défaite diplomatique  algérienne face à notre diplomatie silencieuse et ce depuis le coup d’État électoral du 11 janvier 1992. Elle prête aussi attention à chaque flash ou information évoquant la situation d’un pays qui se vante être plus grand que le notre dans la région, un pays toujours inscrit dans la logique mortifère qui fut alors inaugurée par une junte de généraux.

    L’enfoncement de l'Algérie dans la boue et dans le sable mouvant laisse aujourd’hui, chez l'Algérien, un amer sentiment désespérant, malgré l’admirable et obstinée mobilisation de toutes celles et tous ceux qui, en Algérie, n’ont pas baissé les bras et se battent toujours pour la justice et les libertés, surtout par les familles de «disparus» des années 1990.

    L'Algérie de "fièreté et de dignité" stagne dans un moment d’égarement lucide alors qu’elle assumait la fonction d’apparence institutionnelle d'un pouvoir mafieux ou parce qu’elle négociait des marges de manœuvres avec les nouveaux venus à l'entourage de la présidence et avec les décideurs du pouvoir. Bouteflika lui même, avait énoncé en 2000 une vérité qu’il ne répétera jamais dans son état actuel ou futur : «la violence est le moteur du système algérien». C’est pourtant une vérité structurelle, sociale, politique, économique. S’il n’existe à ce jour aucun développement durable dans ces secteurs en Algérie, y prévaut une violence durable avec une dictature qui gangrène la société toute entière, c'est parce que les Algériens subissent, encore, la brutalité du régime.

    Les Marocains, pas tous les Marocains, ont cru à tort, que l'investiture de Bouteflika en avril 1999 allait changer la donne politique en Algérie à la faveurs de la fraternité et le bon voisinage avec l'Algérie. Mais au contraire, malheureusement, ce régime de bandits confirmant, entre autres, avec Bouteflika à sa tête, que "أولاد الكلبة كلهم كلاب ", est venu  pour accentuer les divergences avec notre pays et créer de force, les discordes et inciter les Algériens à davantage de haine contre Maroc.

    La racaille qui entoure son excellence Bouteflika , le fils de notre quartier (!) depuis qu'il ait monté au créneau, usait  et use encore de tous ses moyens pour garantir la mobilisation des algériens, par de fausses citations anti-Maroc, afin de soutenir à sa faveurs,  le régime en place, comme le souhaitait Ssi Bouteflika dans la photo-caricature sise en haut de la note, étant donné que c'est la seule "méthode de prestidigitation à l'Algérienne", héritée de son ancêtre président (le maudit Boumediane) et poursuivie jusque-là par le pouvoir Algérien depuis son existence, par laquelle, il se préserve sa survie au  seul détriment de l'hostilité du Maroc. Bonne lecture.( voir en pages jointes une nouvelle note intitulée : وشهد شاهد من أهلها حيث قال : أن بوتفلبيقة ليس في كامل قواه العقلية ولا يستطيع الحركة

                                                                         Cordialement,Chihab25                                                                        

    Par | février 23, 2014 4:32
     
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    Abdou-Semmar1

    Les Algériens aiment l’humour. Ils le cultivent comme un paysan vietnamien qui plante son riz et veille jalousement sur lui. De l’humour, les algériens ils n’auront que ce refuge pour les prochaines années si la situation perdure ainsi. D’ailleurs, il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Cet adage pourrait devenir la devise nationale de notre nouveau pays. Oui un nouveau pays qu’on appelle «La monarchie algérienne impopulaire et mafiocratique». 

    Ce nouveau pays verra le jour le 17 avril prochain. Ce jour-là, nous aurons officiellement un roi, une cour de larbins serviles à son service, des vizirs aux ventres bedonnants qui ressemblent étrangement à nos barils de pétrole qu’on exporte à l’étranger. La monarchie pour système politique, les Algériens ont déjà un avant-gout de ce régime avec 15 ans de règne d’un seul et unique homme. Bouteflika deviendra Bouteflika 1er. Et de son palais d’El Mouradia, situé sur les hauteurs d’Alger, il se contentera de régner puisqu’il ne veut pas, ou ne peut pas, on ne le sait pas encore, gouverner. Pourquoi gouverner lorsqu’on peut régner ? Bouteflika 1er laissera le pays entre les mains d’une clique appelée prochainement les «mafiocrates». Une élite diplômée des grandes écoles internationales de la triche, fraude et détournements de fonds. Un parcours d’excellence unique en son genre. Rares sont les pays dans le monde qui peuvent se vanter de disposer d’une telle élite aussi formée. Une élite qui nous offrira une justice exemplaire. Une justice toujours empressée de déclarer illégales les grèves, contestations et protestations. Une justice intraitable avec les déjeuneurs du Ramadhan, les couples illégitimes, les romantiques des forêts et parkings, les caricaturistes impertinents, les facebookers qui s’essaient aux photomontages. Mais une justice compréhensive avec les ministres accusés de corruption, de détournements et dilapidation de deniers publics. Ne vous inquiétez pas la monarchie algérienne vous épargnera le poids lourd d’une justice indépendante et transparente.

    Elle vous protégera contre les injustices grâce à la clairvoyance, omniscience et toute puissance de notre souverain Bouteflika 1er. Pas besoin effectivement de juges encombrants. Lui seul sera le juge qui saura discerner le mal du bien. Lui seul vous dira quand tel ou tel général est digne de respect ou pas. Ah les généraux, ne les oublions pas. Dans notre future monarchie impopulaire, ils joueront un rôle fondamental : ils inonderont les colonnes des journaux par des tribunes salivantes ou le bon peuple, le sujets de sa majesté, apprendront toutes les mauvaises manières qu’il ne faut pas imiter. Les généraux feront également des spectacles publics pour remplacer les clowns, une denrée dans notre beau pays. Des spectacles où nous allons rire comme des baleines lorsqu’on les écoutera dire que nous veillons sur la stabilité du pays, sur sa sécurité, sa dignité et ses richesses. Des généraux humoristes et One Man show que nous allons pouvoir exporter à l’étranger pour soigner notre soft power. Un humoriste gradé et avec une casquette militaire pour raconter aux européens sinistres ses aventures dans le désert algérien à traquer les méchants terroristes. A dos de chameau, avec un baril de pétrole et une bouteille de jus de dattes comme arme, nos généraux montreront au monde entier comment notre brave monarchie a battu le terrorisme saharien et sahélien dont l’armée est composée de jeunes adolescents chétifs, des femmes voilées intégralement et de conducteurs de 4X4 rouillées.

    Et une fois par semaine, notre grand roi Bouteflika 1er nous organisera les «généliators» : des combats meurtriers qui opposeront les officiers les plus intelligents et plus musclés. A la fin, le perdant doit mourir en emportant avec lui une interview exclusive et une mallette de devises sponsorisée par les cambistes du Square Port Said. Et ben oui, dans la monarchie algérienne impopulaire et mafiocratique, le peuple s’amuse bien, beaucoup et tout le temps. Nous aurons une Grande Mosquée pour prier et le vendredi, nous laverons nos péchés de la semaine. Quand il y aura des crues et des intempéries, nous dirons que c’est à cause du Maroc, maudit ennemi. Et quand il fait chaud et la sécheresse frappe durement, nous dirons que c’est à cause du Qatar, maudit petit royaume concurrent.

    Oui, l’humour sera la constitution nationale. Au moins avec le rire, nous allons soulager nos consciences. Après tout, nous les Algériens, nous avons tellement ri lorsque nous nous sommes moqués des centrafricains pour avoir applaudi leur empereur Bokassa 1er nous avons tellement ri lorsque nous avons ridiculisé les congolais qui soutenaient Mobutu l’excentrique, nous avons tellement ri lorsqu’on se payait la tête des libyens qui glorifiaient Kadhafi, nous avons tellement ri des autres qu’aujourd’hui, nous pouvons amplement et facilement rire de nous-mêmes. Alors apprenons encore à bien rire parce qu’après le 17 avril, nous n’aurons que le rire comme planche de salut…

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    Par | février 23, 2014 4:32
     
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    Abdou-Semmar1

    Les Algériens aiment l’humour. Ils le cultivent comme un paysan vietnamien qui plante son riz et veille jalousement sur lui. De l’humour, les algériens ils n’auront que ce refuge pour les prochaines années si la situation perdure ainsi. D’ailleurs, il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Cet adage pourrait devenir la devise nationale de notre nouveau pays. Oui un nouveau pays qu’on appelle «La monarchie algérienne impopulaire et mafiocratique». 

    Ce nouveau pays verra le jour le 17 avril prochain. Ce jour-là, nous aurons officiellement un roi, une cour de larbins serviles à son service, des vizirs aux ventres bedonnants qui ressemblent étrangement à nos barils de pétrole qu’on exporte à l’étranger. La monarchie pour système politique, les Algériens ont déjà un avant-gout de ce régime avec 15 ans de règne d’un seul et unique homme. Bouteflika deviendra Bouteflika 1er. Et de son palais d’El Mouradia, situé sur les hauteurs d’Alger, il se contentera de régner puisqu’il ne veut pas, ou ne peut pas, on ne le sait pas encore, gouverner. Pourquoi gouverner lorsqu’on peut régner ? Bouteflika 1er laissera le pays entre les mains d’une clique appelée prochainement les «mafiocrates». Une élite diplômée des grandes écoles internationales de la triche, fraude et détournements de fonds. Un parcours d’excellence unique en son genre. Rares sont les pays dans le monde qui peuvent se vanter de disposer d’une telle élite aussi formée. Une élite qui nous offrira une justice exemplaire. Une justice toujours empressée de déclarer illégales les grèves, contestations et protestations. Une justice intraitable avec les déjeuneurs du Ramadhan, les couples illégitimes, les romantiques des forêts et parkings, les caricaturistes impertinents, les facebookers qui s’essaient aux photomontages. Mais une justice compréhensive avec les ministres accusés de corruption, de détournements et dilapidation de deniers publics. Ne vous inquiétez pas la monarchie algérienne vous épargnera le poids lourd d’une justice indépendante et transparente.

    Elle vous protégera contre les injustices grâce à la clairvoyance, omniscience et toute puissance de notre souverain Bouteflika 1er. Pas besoin effectivement de juges encombrants. Lui seul sera le juge qui saura discerner le mal du bien. Lui seul vous dira quand tel ou tel général est digne de respect ou pas. Ah les généraux, ne les oublions pas. Dans notre future monarchie impopulaire, ils joueront un rôle fondamental : ils inonderont les colonnes des journaux par des tribunes salivantes ou le bon peuple, le sujets de sa majesté, apprendront toutes les mauvaises manières qu’il ne faut pas imiter. Les généraux feront également des spectacles publics pour remplacer les clowns, une denrée dans notre beau pays. Des spectacles où nous allons rire comme des baleines lorsqu’on les écoutera dire que nous veillons sur la stabilité du pays, sur sa sécurité, sa dignité et ses richesses. Des généraux humoristes et One Man show que nous allons pouvoir exporter à l’étranger pour soigner notre soft power. Un humoriste gradé et avec une casquette militaire pour raconter aux européens sinistres ses aventures dans le désert algérien à traquer les méchants terroristes. A dos de chameau, avec un baril de pétrole et une bouteille de jus de dattes comme arme, nos généraux montreront au monde entier comment notre brave monarchie a battu le terrorisme saharien et sahélien dont l’armée est composée de jeunes adolescents chétifs, des femmes voilées intégralement et de conducteurs de 4X4 rouillées.

    Et une fois par semaine, notre grand roi Bouteflika 1er nous organisera les «généliators» : des combats meurtriers qui opposeront les officiers les plus intelligents et plus musclés. A la fin, le perdant doit mourir en emportant avec lui une interview exclusive et une mallette de devises sponsorisée par les cambistes du Square Port Said. Et ben oui, dans la monarchie algérienne impopulaire et mafiocratique, le peuple s’amuse bien, beaucoup et tout le temps. Nous aurons une Grande Mosquée pour prier et le vendredi, nous laverons nos péchés de la semaine. Quand il y aura des crues et des intempéries, nous dirons que c’est à cause du Maroc, maudit ennemi. Et quand il fait chaud et la sécheresse frappe durement, nous dirons que c’est à cause du Qatar, maudit petit royaume concurrent.

    Oui, l’humour sera la constitution nationale. Au moins avec le rire, nous allons soulager nos consciences. Après tout, nous les Algériens, nous avons tellement ri lorsque nous nous sommes moqués des centrafricains pour avoir applaudi leur empereur Bokassa 1er nous avons tellement ri lorsque nous avons ridiculisé les congolais qui soutenaient Mobutu l’excentrique, nous avons tellement ri lorsqu’on se payait la tête des libyens qui glorifiaient Kadhafi, nous avons tellement ri des autres qu’aujourd’hui, nous pouvons amplement et facilement rire de nous-mêmes. Alors apprenons encore à bien rire parce qu’après le 17 avril, nous n’aurons que le rire comme planche de salut…

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